Pour le quart de finale des Belgian Cats contre la Russie, Raphaël Allemand a vibré et ensuite exulté lorsque son illustre sœur a planté le panier décisif pour envoyer la Belgique en demi-finale.
Le quart de finale entre la Belgique et la Russie a atteint des sommets et séduit tous les passionnés de la balle orange. « Franchement, c’était un match de très haut niveau avec deux équipes qui ne lâchaient rien et se rendaient coup pour coup avec du suspens jusqu’à la dernière seconde » nous confirme Raphaël Allemand. « Je pense que le collectif mis en place depuis plusieurs années chez les Cats a fait la différence comparé à une équipe russe très talentueuse mais aussi très jeune. »
Jusqu’à la fin, les Russes y ont cru et il a fallu un panier décisif à cinq secondes du coup de sifflet final de Julie Allemand – qui avait déjà marqué « on the buzzer » juste avant la mi-temps – pour que les Cats compostent leur billet pour la demi-finale. « Je pense que ce panier peut un peu libérer ma sœur car elle manque un peu de réussite aux shoots dans ce tournoi. Mais chapeau mentalement d’avoir pris ses responsabilités à ce moment-là, nous en avions bien besoin » souligne le meneur du BC Ninane. « Je suis par contre persuadé que vu son exécution, c’est le genre de move qu’elle bosse très souvent ! Quant au buzzer avant la mi-temps, il a déjà été vu quelque fois. C’est un play que les Belges réalisent souvent quant il ne reste que quelques secondes de possession. Du coup, je fus moins surpris (rires). »
C’est que le frérot de la nouvelle distri de l’ASVEL connait bien sa frangine, qu’il continue d’affronter en « one on one ». « Et c’est encore moi qui gagne » rigole-t-il. « Je connais trop ses points faibles… Mais je ne les révèle à personne (rires). » Et surtout pas aux Serbes avec qui les Belges ont rendez-vous – ainsi qu’avec l’Histoire – samedi pour une demi-finale difficile mais pas insurmontable contre une formation battue de justesse à Courtrai le vingt-huit mai dernier. « Ce sera un tout autre match qu’en préparation ce samedi » prévient toutefois Raph. « La Serbie est une équipe redoutable qui possède beaucoup d’expérience à ce niveau de la compétition. Elle fut championne d’Europe il y a quelques années et en bronze il y a deux ans, je pense, avec un noyau presque identique. Cela va être un gros morceau mais sur un match, tout peut se passer. »