Excellent à la JL Bourg, Zlatan Hadzismajlovic a eu les honneurs de la presse française.
Après avoir officié au Spirou Charleroi, Zlatan Hadzismajlovic est parti en France, à la JL Bourg. « J’avais vu une annonce sur Facebook. A l’époque, j’avais déjà engagé les négociations avec Charleroi pour prolonger là-bas mais, par curiosité, j’ai envoyé un e-mail au kiné de Bourg-en-Bresse en incluant mon CV. Très franchement, quand j’ai envoyé ce mail, je n’avais aucune intention de postuler, c’était juste de la curiosité ! Je savais toutefois que je désirais vivre une expérience à l’étranger mais pas forcément dans l’immédiat. Ce qui a tout changé, c’est l’intérêt que le kiné de la JL Bourg portait à mon CV et surtout un e-mail qu’il a reçu du GM de Charleroi après une défaite contre Limburg lors de la dernière journée de championnat. J’ai effectué un aller-retour en une journée pour visiter les installations et rencontrer le docteur et le manager du club et j’ai eu de très belles impressions » nous avait-il confié au cours d’un long entretien.
Dans un club sain, qui a obtenu de bons résultats aussi bien en Coupe d’Europe qu’en Jeep Elite, le kiné liégeois – qui a permis à Quentin Thielen de pouvoir recommencer le basket – vit son rêve d’une autre manière sans trop souffrir du Covid et de ses complications. « Cela peut paraitre surprenant mais je ne ressens pas trop l’impact du virus. Nous avons la chance de jouer (ndlr: et de briller) en Coupe d’Europe, nous enchainons donc les entrainements et les matchs. C’est vrai qu’il y a bien les tests PCR… Depuis le mois d’août, je dois bien en avoir passés une cinquantaine ! Il nous est arrivé de devoir en subir trois par semaine car nous avons eu des cas – onze, joueurs et staff compris – positifs. A ce moment-là, pendant deux semaines, ce fut compliqué car nous étions à l’arrêt mais, en même temps, nous devions nous occuper des joueurs contaminés. Mais loin de moi l’idée de me plaindre ! J’ai la chance de faire ce que j’aime et je pense à ceux qui sont à l’arrêt ou qui ont perdu leur boulot. Même pendant le premier confinement je suis resté assez positif. J’ai directement pensé à mes parents qui sont restés presque trois ans enfermés le plus possible dans notre appartement de Sarajevo, pas à cause du Covid mais pour éviter de se prendre une balle. Je me disais donc que j’avais de la chance ! », nous avait-il expliqué comme il l’a par la suite raconté aussi au quotidien français Le Progrès (portrait à découvrir ici)
Quant à la suite de sa carrière, le Liégeois la veut ambitieuse. « Pour le moment, je suis vraiment heureux ici. J’ai une vie de rêve ! La saison passée, j’ai refusé un poste de responsable médical de la NBA Academy car je suis vraiment bien à Bourg-en-Bresse. Je me donne encore deux saisons et, ensuite, je vais m’obliger à chercher un nouveau challenge. Je me dis que pour évoluer, il faut changer d’environnement après cinq ans et sortir de sa zone de confort. Je cherche toujours à progresser, je fais d’ailleurs des études d’ostéopathie, juste pour acquérir de nouvelles connaissances » nous avait-il informé avant de nous confier son but ultime. « Ce n’est pas original mais l’Euroleague et la NBA, ce sont des choses auxquelles je pense parfois. »