« L’envie de prendre la revanche suffira-t-elle à rendre des forces physiques? »

C’est dans un véritable marathon particulièrement épuisant pour les organismes que les Liégeois, déforcés, sont lancés. Ce dimanche au Winketkaai, les Sang et Marine disputeront leur cinquième match en neuf jours. Nul doute que les pensionnaires du Country Hall voudront appliquer cet aphorisme de Mark Twain: « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. »

Pour boucler la phase classique, les équipes de l’EuroMillions Basketball League enchainent les rencontres à un rythme effréné. Une cadence d’un match tous les deux ou trois jours qui, inéluctablement, pousse les organismes dans leurs retranchements, surtout quand le Covid (Ostende) ou les blessures (Liège) s’en mêlent. « Nous avions peur des deux matchs le même week-end contre Alost et Mons mais les gars ont tenu. Nous avons pensé qu’ils allaient craquer mardi contre Malines, ils ont tenu même si nous savions que physiquement, avec un banc très réduit, avoir un match tous les deux jours allait faire mal » souligne Christophe Muytjens.

C’est finalement ce vendredi contre Louvain que les Sang et Marine ont tiré la langue. « Les gars ont craqué après dix-sept minutes, c’est normal » reconnait le DG de Liège. Et dès ce dimanche, les Principautaires, qui présentent une raquette particulièrement « small », se rendent au Winketkaai pour tenter de prendre leur revanche. « Il faudra voir quelles traces la défaite contre les Bears a laissé dans les têtes et si la seule envie de prendre la revanche de mardi suffira à rendre des forces physiques » ajoute Christophe.

Malgré un effectif amputé de deux cadres (Basic et Iaro), les Liégeois – qui ont pu profiter du retour de Boxus vendredi – ont tout de même un beau coup à jouer chez des Kangourous particulièrement médiocres vendredi à Limburg. L’occasion est belle pour les troupes de Lio Bosco d’arracher une sixième victoire avant d’enchainer mercredi prochain contre Ostende et dimanche contre Anvers ! Une cadence NBA qui ne peut qu’accélérer la progression de la classe biberon des pensionnaires du Country Hall qui devront puiser en eux des ressources insoupçonnées pour passer au-dessus d’une compréhensible fatigue. Et pour se motiver, les valeureux Liégeois auront sans doute en tête cet aphorisme de Mark Twain: « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. »