Pour Liège & Basketball, Romain Bruwier est revenu sur son apprentissage de la D1, le match de Liège à Limburg et l’évolution du jeu des Principautaires. Entretien.
Romain, vendredi à Limburg vous vous êtes sacrément bien battus mais vous avez fini par vous incliner. Que vous a-t-il manqué pour l’emporter ?
Si nous n’avons pas gagné vendredi soir, c’est sûrement parce que, comme en début de saison, nous avons « retrouvé » ces petits moments d’inattention qui nous coûtent si cher. En première mi-temps, par exemple, lorsque nous avons eu l’occasion de revenir à cinq longueurs des locaux à deux minutes de la fin et que nous rentrons finalement au vestiaire avec douze points de retard. Ce fut la même chose en fin de match. Toutefois, le score est très sévère et ne reflète pas notre prestation.
En l’absence de Gorgemans et de Basic, quels ajustement avez-vous du faire ?
C’est vrai que ce vendredi, nous avons senti une grosse différence avec les absences de Lovre et Amaury, même si nous avions travaillé durant la semaine pour compenser ces absences. James et Brieuc (ndlr: Potier et Lemaire) ont bien remplacé Lovre, Iaro a été costaud et a fait un gros travail dans la raquette. Et je pense qu’avec l’absence de Nelson dans les rangs de Limburg, nous avions vraiment notre carte à jouer là-bas malgré la défection de deux membres de notre cinq de base.
Gorgemans parti à Denain en ProB française, allez-vous devoir modifier votre manière de jouer ?
Ce qui sera en tout cas très important, ce sera l’impact de notre banc et donc des jeunes en particulier. Nous devons vraiment apporter quelque chose à l’équipe et ne pas juste laisser se reposer les cadres.
A titre personnel, comment se passe ta saison ?
Tout se passe pour un mieux. Je n’ai aucun signe de blessure malgré l’enchainement des entrainements (ndlr: Liège s’était encore entrainé samedi matin) et des examens et je m’améliore chaque semaine. Mon temps de jeu est en légère augmentation avec le départ d’Amaury et la blessure de Lovre, c’est le moment ou jamais d’apprendre encore davantage !
Quels enseignements peux-tu déjà tirer de cette première expérience dans l’univers du basket pro ?
Même si la saison n’est pas encore terminée et que nous avons encore des matchs à gagner, je peux déjà affirmer que c’est un honneur de jouer à ce niveau à mon âge alors que je n’étais pas destiné à atterrir ici il y a un an. Mais si je dois retirer un enseignement en particulier dans cette ligue, c’est l’intelligence et le mental qu’il faut pour performer en D1. C’est plutôt impressionnant.
Crédit photo: Philippe Collin