Ce samedi, Julie Allemand a l’occasion d’ajouter une ligne de plus à son palmarès et d’écrire encore davantage l’histoire du basket belge.
Si la Belgique est indéniablement une terre de cyclisme, elle est aussi devenue depuis quelques années un territoire riche en basketteuses de qualité. Après la légende Ann Wauters, Emma Meesseman a dignement repris le flambeau jusqu’à être considérée – du moins officieusement – comme la meilleure basketteuse européenne. Un statut encore confirmé grâce à la quatrième Euroleague remportée par l’Yproise voici quelques jours et qui venait garnir une armoire à trophées bien remplie et riche, notamment, d’un titre WNBA.
Après avoir littéralement explosé dans le championnat français avec l’ASVEL, Julie Allemand avait elle aussi réussi son odyssée américaine, crevant l’écran dans l’état du basketball au point de recevoir un concert – tellement mérité ! – de louanges. Avec BLMA, la meneuse liégeoise confirme cette saison son changement de statut au point d’être élue dans le meilleur cinq de la compétition et d’avoir été en lice pour recevoir le prestigieux trophée de MVP.
Mais ce samedi, c’est un autre trophée que la Liégeoise veut conquérir: la Coupe de France. Une bonne manière d’écrire l’histoire de BLMA et de quitter Montpellier – elle retournera à Lyon pour accompagner la montée en puissance du club de Tony Parker – avec le sentiment du devoir accompli. Et cela avant d’écrire à nouveau l’histoire cet été avec les Belgian Cats qui participeront à leurs premières olympiades. Un tournoi olympique où la capacité de création et de percussion, l’adresse longue distance et l’intensité de l’ancienne pépite d’Alleur seront essentielles à notre sélection nationale.
Thiebaut Colot
Crédit photo: Indiana Fever
*: il s’agit du titre de la chanson de Grégory Lemarchal