Deux jeunes joueuses crèvent l’écran en Italie et en France: Matilda Villa et Juste Jocyte. Analyse de deux phénomènes en compagnie de Lola Paulus.
Nous vous en parlions récemment, en D1 Italienne, la jeune (16 ans) Matilda Villa cartonne et figure déjà parmi les meilleures joueuses de la compétition. « C’est clairement le type de joueuse que tout coach veut. Une petite guerrière qui score, c’est rare » souligne Lola Paulus qui sera à la tête de la R1 des Panthers la saison prochaine.
A Lyon, c’est la jeune (15 ans) Juste Jocyte qui engendre les plus folles espérances. « Quand elle rentre avec l’ASVEL, elle score à chaque fois. Elle est vraiment grande pour son poste » remarque Lola à propos de celle qui fut la plus jeune joueuse de l’histoire à disputer un match international à 13 ans (!) avec la sélection lituanienne. « Si elle progresse athlétiquement, elle peut vraiment devenir très, très forte. »
Outre un talent (très) rare, ces deux joueuses se démarquent par une incroyable précocité. Mais, de manière plus générale, les joueuses éclosent plus tôt à haut niveau que leurs homologues masculins. Une particularité qui n’échappe pas à Lola. « Certainement parce que, bien que ça évolue très vite, le côté athlétique est un peu moins important en dames. Il est possible de performer sans être encore à maturité physiquement et athlétiquement alors qu’en hommes c’est plus compliqué » analyse l’ancienne meneuse d’Alleur.
Avec pléthore de jeunes talents chez les Panthers, Lola est à « the right place » pour contribuer au développement des futures vedettes de la TDW1 belge.