« A la fin, c’est l’Allemagne qui gagne »

A domicile et malgré un excellent Bako, l’ASVEL a loupé sa seconde période et laissé l’Alba Berlin repartir avec la victoire, 89-95.

« Le football est un sport qui se joue à onze contre onze, et à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne. » Cette phrase célèbre fut prononcée par le mythique attaquant anglais Gary Lineker. En basket, la réalité est différente – déjà parce que cela se joue à cinq contre cinq – mais les Lyonnais pouvaient presque prononcer cet adage après le revers subi à domicile contre l’Alba Berlin.

Face à des Germains dont le championnat ne cesse de progresser, les Lyonnais pouvaient compter sur un excellent Bako (12 points et 5 rebonds) pour prendre un très bon départ. De 30-23 après dix minutes à 52-43 à la pause, l’ASVEL semblait bien parti pour empocher un nouveau succès sur la scène continentale et effacer le revers concédé contre la JDA d’Hans Vanwijn quelques jours plus tôt. Hélas pour le club cher à Tony Parker, la seconde période n’était pas du même acabit. Au retour des vestiaires, les Berlinois refaisaient leur retard et recollaient à 73-70 à la demi-heure avant de profiter de la dernière ligne droite pour arracher la victoire, 89-95.

TJ Parker en avait gros sur la patate après le revers de sa formation. « Je n’ai pas envie de mettre ce résultat sur le compte de la fatigue. Sur 95 points encaissés, on en prend 43 sur des un contre un. Désormais, on va faire jouer ceux qui veulent défendre. On a l’impression qu’un seul joueur manquait et que tous les autres avaient oubliés ce qu’il fallait faire. David Lighty donne tout, tout le temps, il est cramé à tous les matchs. Concernant Paul Lacombe, je suis content de son match. On a souvent dit quand ce n’était pas bon, il faut dire quand c’est satisfaisant. On a construit cette équipe pour pouvoir faire tourner, il faut que les joueurs appelés soient prêts » a déclaré le coach lyonnais en conférence de presse.