Pour Liège & Basketball, Ioann Iarochevitch évoque la première victoire de Liège Basket, les émotions vécues à Louvain, la trêve internationale et le trophée de Joueur belge de l’année. Interview.
Ioann, qu’as-tu ressenti quand tu as dû quitter tes coéquipiers pour cinq fautes en plein milieu de la prolongation ?
J’ai ressenti une grande frustration de ne plus pouvoir aider l’équipe à gagner le match. Mais j’avais confiance à 100% en mes partenaires.
Et quelle fut ta réaction au coup de sifflet de final ?
J’ai ressenti un énorme soulagement et, bien sûr, de la joie pour cette première victoire bien méritée.
Selon toi, qu’est-ce qui vous a permis d’émerger à Louvain ?
Je pense que c’est parce que tous les joueurs qui sont montés ont participé à la victoire. Chacun a apporté quelque chose qui nous a permis de rester dans le match, de passer devant au score et de remporter cette première victoire. Que cela soit par des shoots importants, des défenses décisives ou de gros rebonds, tout le monde fut dedans du début à la fin. Même les jeunes sur le banc qui ont tout donné pour encourager l’équipe. Ce fut vraiment une victoire collective.
Ce premier succès peut-il vous servir de déclic ?
Oui, j’espère que ce sera le déclic dont nous avions besoin et que cela nous servira d’expérience pour pouvoir bien finir les matchs. Nous avons goûté à la victoire et nous en voulons encore !
Place maintenant à la dernière fenêtre internationale. Cette trêve tombe-t-elle comme un cheveux dans la soupe pour vous ?
Non, cette trêve ne tombe pas mal car nous avons beaucoup joué sur peu de temps et la récupération aussi va être importante. Ce n’est donc pas forcément une mauvaise chose.
Avec le début de saison canon que tu réalises, commences-tu à songer au trophée de Joueur belge de l’année ?
Je pense qu’il faut avoir des objectifs pour pouvoir bien avancer. La saison est encore longue, ce n’est donc pas quelque chose à quoi je pense non-stop mais c’est dans un coin de ma tête. Toutefois, je sais qu’il faut gagner des matchs avant tout, c’est le plus important. Si je peux aider à faire gagner l’équipe en performant régulièrement, alors nous pourrons en reparler en mai.
Crédit photo: Philippe Collin