Entre nouvelle preuve de « melonite aigüe » et prise de recul, Rudy Gobert s’est encore signalé.
L’adage dit: « Qui aime bien châtie bien ». Du coup, à Liège & Basketball, il semble qu’on aime beaucoup Rudy Gobert. Et bien non, on aime juste tacler ce pivot dont l’égo est inversément proportionnel à son pourcentage à trois points – même pas besoin d’aller si loin, tête de raquette suffit pour imager la comparaison.
Heureusement, le détenteur du troisième plus gros contrat de l’histoire prend les critiques avec philosophie. « Plus vous devenez bon, plus on parle de de vous. Et plus les gens vont louer vos qualités, vous adopter ou vous critiquer. Donc, d’une certaine façon, j’ai plus ou moins décidé de prendre n’importe quelle critique comme un compliment » explique l’intérieur aux mains cuites à The Athletic avant de se comparer à LeBron James – autre gars dont l’humilité n’est pas la valeur première. « Regardez LeBron. Il était le joueur le plus critiqué de notre génération alors qu’il est celui qui a accompli le plus de choses. Donc je dirais que lorsqu’on commence à bien jouer, beaucoup de gens vous critiquent et beaucoup disent du bien. »
Et pour bien démontrer tout l’ambiguïté du personnage, Gobert se la joue ensuite « cosette » avec un parcours semé d’embûches (bon le gars fait 2,18m, c’est quand même plus facile d’arriver en NBA avec un physique pareil) tout en parlant de lui à la troisième personne. « Les critiques, l’histoire de ma vie. Depuis mon plus jeune âge, c’est comme ça. Personne n’imaginait que je pourrais être un joueur NBA, ou un titulaire, ou être capable de devenir un leader de mon équipe. Donc depuis toujours, c’est un peu l’histoire de ma vie, et c’est quelque chose que j’accepte » assure-t-il. « Cette année, vous savez, je crois que j’ai décidé de placer toute ma concentration sur le fait d’être le meilleur Rudy possible, et qu’on soit le meilleur Jazz possible. (…) On ne peut pas laisser ça nous nuire… J’ai vraiment l’impression que cette année, dans notre équipe, nous sommes toujours concentrés et déterminés sur le fait que nous ne laissons rien de tout ça nous affecter. »
Allez Rudy, continue, tu nous éclates autant que Jokic t’éclate chaque fois que vous jouez l’un contre l’autre.
En Auvio conférence pour basket-infos, Rudy Gobert se (la) raconte.