Après avoir notamment porté les couleurs de Pepinster, Leuven, Willebroek (Malines) et Charleroi et après une dernière pige plus que réussie à La Rochelle, Thomas Creppy a décidé de stopper sa carrière de basketteur professionnel. Pour Liège & Basketball, cet élégant shooteur explique les raisons de sa décision, jette un coup d’œil dans le rétro et évoque l’avenir. Entretien.
Thomas, pourquoi avoir décidé de prendre ta retraite du basket professionnel ?
Après ma saison vraiment chaotique à Charleroi et surtout après avoir analysé la situation, j’ai pris cette décision en décembre. Je voulais prendre un peu « d’avance » sur ma reconversion et, surtout, m’occuper de ma famille.
La situation sanitaire a-t-elle pesé dans ta décision ?
Oui et non. Indirectement non car cette option était déjà dans un coin de ma tête la saison dernière mais il est vrai qu’avec la situation actuelle a vraiment accéléré le processus.
Qu’est-ce qui risque de te manquer de la vie de basketteur professionnel ?
Je pense que ce sera vraiment le « GameDay » qui va me manquer le plus, avec l’adrénaline, la préparation, le contact avec le public – surtout après une victoire (rires).
Quels sont tes désirs et tes projets pour la suite ?
J’ai déjà pas mal de projets pour la suite, surtout dans le sport et la jeunesse. J’ai déjà commencé à bosser et, sur le côté, je prépare mes projets. Je commencerai aussi une formation en septembre. Je suis déjà bien occupé.
Vas-tu tout de même continué à jouer dans une division inférieure ?
Oui, je vais plus que probablement reprendre à un ou deux étages inférieurs. Mais pour le moment, pour être honnête, je n’ai plus touché un ballon depuis un certain temps. Je prendrai cette décision à mon aise quand l’envie reviendra. J’ai quelques contacts, nous verrons bien.
Quels souvenirs garderas-tu de ces années basket ?
J’ai énormément de bons souvenirs avec pas mal de monde, je n’ai pas envie de faire des jaloux (rires).
Quel est le coéquipier qui t’a le plus marqué au cours de toutes ces années ?
Celui qui m’a le plus marqué alors que j’étais assez jeune, c’est Ade Dagunduro (ndlr: passé ensuite à la Virtus Roma) à Leuven.
Et le coach ?
C’est de très, très loin Yves Defraigne.
Crédit photo: Malines Kangourous et EuroMillions Basketball League