« J’espère décrocher d’autres trophées »

Julie Allemand est ravie de retourner à Lyon, un club ambitieux qu’elle connait comme sa poche et où elle retrouvera Tony Parker avec qui elle nourrit une relation particulière. Mais, avant cela, la Liégeoise reste focus sur son club de BLMA avec qui elle fera tout pour gagner un trophée.

Après avoir lancé sa carrière internationale sous le maillot de l’ASVEL, Julie Allemand a explosé en WNBA et confirme cette saison son nouveau statut avec BLMA. La Liégeoise, dont le coach actuel Thibaut Petit a décidé de ne pas poursuivre l’aventure à Montpellier, a décidé de retourner à Lyon la saison prochaine et de s’inscrire dans la durée avec la nouvelle locomotive du basket français. « On est vraiment resté en contact » confie Julie Allemand sur le site de l’ASVEL au sujet de ses relations avec le club lyonnais. « Tony a pris de mes nouvelles cet été lorsque j’étais en WNBA. Il était content pour moi. Il m’a clairement expliqué que j’étais l’une de ses priorités pour la saison prochaine. »

De quoi convaincre la Liégeoise de revenir au bercail. « Les discussions se sont bien passées. J’ai signé parce que le projet à Lyon est toujours très intéressant pour moi. Le club a toujours beaucoup d’ambitions dans le championnat français, la Coupe de France mais aussi sur la scène européenne. Je suis contente de resigner à LDLC ASVEL Féminin. Je connais le club, c’est le club dans lequel j’ai commencé ma carrière à l’étranger » confie à l’ASVEL celle qui apprécie le basket français. « Je trouve le championnat français super intéressant, chaque match est difficile. Je suis bien en France. »

A Lyon, Julie Allemand va retrouver ses habitudes et un terrain d’expression propice à sa progression tout en pouvant légitimement nourrir de grandes ambitions. « J’ai vraiment l’impression qu’après trois ans, (Lyon) c’est ma maison à l’étranger. C’est particulier. A Lyon, je sais comment ça se passe. Je connais la ville, le fonctionnement, toutes les personnes qui travaillent dans le club, Valery (ndlr: la coach), les joueuses. Je sais que Tony veut garder une belle ossature. Et ça, c’est super important pour une meneuse de retrouver certaines joueuses avec qui tu as déjà travaillé » explique l’ancienne Alleuroise au club lyonnais. « J’ai énormément de souvenirs avec Lyon. Le titre de champion de France 2019, c’est le plus beau titre de ma carrière. En France, on sait comment le championnat est difficile à gagner. Donc c’était une réelle satisfaction. Et j’ai envie d’en gagner encore. C’est aussi ce que Tony aime chez moi, que je sois une gagnante, je joue à fond tous les matchs. J’espère décrocher d’autres trophées avec Lyon. Mais en attendant mon retour, je reste focus sur les objectifs avec Lattes-Montpellier et je ferai tout pour gagner un trophée là-bas. »

Tony Parker lui-même le reconnaissait, un lien spécial l’unit à la meneuse des Belgian Cats. « J’ai une relation particulière avec Tony » confirme, sur le site de l’ASVEL, Julie qui a pu dissiper les malentendus avec son Président afin d’entamer une nouvelle collaboration. « Il est très ouvert, on communique énormément. Je sais qu’après trois ans, il était super content de ma progression au sein de son club. On peut discuter de beaucoup de choses, même en dehors du terrain, et ça c’est important aussi. C’est une relation meneur/meneuse, on comprend le jeu de la même façon, nous sommes des gagnants tous les deux. Dans les émotions, comment je vis le match, nous sommes un peu pareils. »

Avec d’entamer un nouveau chapitre avec Lyon, Julie doit actuellement soigner une blessure aux adducteurs qui la privera vraisemblablement des prochains matchs qualificatifs avec les Cats. Elle aura ensuite un beau coup à jouer avec BLMA pour tenter de décrocher le titre français avant un été qui s’annonce copieux entre le Championnat d’Europe, les Jeux Olympiques – où les Cats font figure d’outsiders crédibles pour une médaille – et, peut-être, la WNBA !

Crédit photo: Indiana Fever