Nombreux sont les basketteurs liégeois à préférer l’Euroleague à la NBA.
Récemment, Ludo Humblet nous confiait consommer davantage de basket en ligne depuis le confinement. « Comme tous les passionnés, je suis un fan de l’Euroleague » nous assurait-il. La principale compétition européenne compte de nombreux adeptes dans nos contrées même si la probabilité d’y voir un jour une équipe belge semble (presque) définitivement enterrée. « C’est le vrai basket » soulignait Arnaud Pinte. « Je ne regarde pas la NBA mais beaucoup l’Euroleague » nous confiait Zlatan Hadzismajlovic. « J’aime beaucoup regarder les compétitions européennes, que cela soit l’Euroleague ou la FIBA Champions League. Il y a toujours quelque chose à retirer de ces matchs: le placement, le management et tant d’autres choses » nous expliquait Adin Gojak. « J’aime regarder l’Euroleague » reconnaissait Ioan Iarochevitch.
Une compétition adorée par le légendaire coach américain Rick Pitino. « Le style de jeu en Euroleague est ce qui se rapproche le plus de ce que l’on appelle le ‘basketball' » avançait le mythique entraineur de Louisville. Il est rejoint par Dino Radja, légende croate ayant disputé plus de 200 matchs avec les Celtics – où Pitino a aussi coaché – et qui a remporté deux fois l’Euroleague avec Split, qui avoue préféré la compétition reine européenne à la NBA. « Le monde a changé. Je pense que la NBA est devenue un All Star Game, où il n’y a pas de défense. Les chiffres ont décollé. Les gens paient pour cela et ils aiment ça. Mais ça ne m’intéresse pas. C’est une époque différente et il faut s’adapter. Certaines choses sont meilleures, d’autres non. Je préfère regarder un match d’Euroleague que la NBA. Je ne me souviens pas de la dernière fois quand j’ai regardé un match de NBA. (James) Harden peut prendre 50 tirs à trois-points dans un match. Je n’aime pas » a confié le pivot à Basket Europe.
La Belgique ne compte que deux joueurs qui participent à l’Euroleague: Bako (présent à Vilnius pour les deux derniers matchs des Lions sur autorisation de son club) et Van Rossom dont l’équipe, Valence, fait figure d’outsider pour le Final Four.