Ce weekend, les finales de la Coupe Provinciale à Aubel furent un formidable succès, tant sportif que populaire. Il faut souligner le remarquable travail fourni par les bénévoles aubelois pour faire de ces deux jours une magnifique fête du basket liégeois. Benjamin Collin, que l’on ne présente plus, revient pour Liège & Basketball sur ces deux jours magnifiques.
Benjamin, tout d’abord, quel est ton rôle à Aubel?
En tant que joueur, au sein de notre P4 (ndlr: la formation dirigée par Dany Sterkendries est invaincue dans la série D, nous y reviendrons prochainement en compagnie de Michael Louis), est de prendre du plaisir. Je fais également partie du comité d’Aubel et je tâche de faire le lien entre les joueuses et les joueurs et le comité pour que chaque weekend soit une fête sur et en dehors du terrain.
Combien de personnes se sont déplacées à Aubel le weekend dernier?
Compte tenu des 1600 entrées payantes, j’estime que nous avons dû accueillir environ 2000 personnes.
Magnifique! Quel bilan tires-tu de ce weekend de finales?
Un bilan ultra-positif. Les bénévoles étaient présents tout le weekend et il n’y a pas eu le moindre couac. Nous avons enregistré une super affluence pour toutes les rencontres, tant pour celles des jeunes que des moins jeunes. L’ambiance était géniale! Un savoureux mélange de convivialité et de professionnalisme de la part du CP, des joueuses et joueurs et de nos bénévoles. Et après chaque match la fête battait son plein.
« Un bilan ultra positif »
Avez-vous atteint les objectifs que vous vous étiez fixés?
Ceux-ci étaient clairs: rendre au Comité Provincial la confiance qu’il nous avait accordée pour les cinquante ans du club et mettre en place une organisation sans faille. C’est, je pense, chose faite.
Tu évoques les cinquante ans du club. Qu’est-ce que cela fait de devenir « Royal »?
Cela représente une grande fierté. C’est un immense plaisir de constater que les valeurs humaines du club perdurent et, qu’avec le comité actuel, nous sommes en train de réaliser un super boulot. D’ailleurs, j’en profite pour rappeler que nous organisons un souper-spectacle le 24 mars au Hall Omnisports d’Aubel, avec Albert Cougnet sur scène, pour fêter cela tous ensemble.
Qu’as-tu particulièrement apprécié durant ces deux jours?
Ce qui m’a le plus fait plaisir, c’est l’investissement massif de tous les bénévoles et membres du club pour que ce weekend soit une véritable fête pour le basket liégeois.
« Les minimes et cadettes ont carrément dormi sur place »
C’est donc ces bénévoles que tu souhaites remercier en priorité?
Bien sûr. Tout d’abord, je remercie les nombreux spectateurs qui sont venus assister aux rencontres et animer la cafétéria. Mais, surtout, je remercie très chaleureusement tous les bénévoles qui nous ont aidés, de près ou de loin, durant tout le weekend. Avec une mention toute particulière pour les minimes filles et cadettes qui ont dormi sur place pour pouvoir nous aider dès le dimanche matin. Chapeau à elles.
As-tu relevé certaines anecdotes?
Tout d’abord, notre casserole de couscous qui s’est renversée dix minutes avant d’être servie. Les aléas du direct (rires). Mais ce qui m’a surtout fait sourire, c’est peut-être le nombre de transferts réalisés tout au long du weekend, que cela soit pour des entraineurs ou des joueurs. C’était assez comique. Et puis, comment ne pas citer tout l’amour qui régnait dans la cafète samedi soir et dimanche en fin de journée. Merci à Malawi (ndlr: l’inénarrable Arnaud Fabry) (rires)!