Des anneaux de basket aux circulaires doughnuts, il n’y a qu’un pas qu’Armand Kabeya a franchi allègrement. Entretien.
Armand, le basket te manque-t-il en cette période de confinement ?
Ca me manque énormément ! Le basket fait partie de ma vie et y prend une place énorme. Encore cette saison, j’avais commencé à coacher nos juniors (ndlr: à Angleur, le club de son beau-père Vincent Esposito) en P4 et devais assister ma belle-soeur Coline avec les U14. Cela fait clairement un manque mais pas un vide car d’autres choses prennent la place occupée habituellement par le basket.
Bosses-tu de ton côté pour garder la forme ?
Ce serait mentir d’affirmer que je fais de l’exercice régulièrement. Je dois bien confesser n’avoir absolument rien fait lors de ce dernier mois. Lors du dernier confinement, j’étais resté actif mais, cette fois, j’ai décidé de me reposer un instant. L’avantage, c’est qu’avec le temps et mes diverses expériences, je sais de quoi j’ai besoin et à quel rythme pour me remettre bien en forme. Et puis, paradoxalement, j’ai été fort pris par mes projets professionnels. Finalement, ce petit confinement est bien tombé pour moi (rires).
Ton actualité professionnelle, c’est le lancement d’un magasin de donuts à Liège.
Oui, mais nous, nous employons l’orthographe « doughnut » et non « donut » (ndlr: les deux peuvent effectivement s’employer). Le « dough », c’est la pâte pétrie et préparée. « Nut » vient du fait qu’au tout début, les doughnuts n’avaient pas de trou au milieu – comme c’est désormais le cas maintenant – et ressemblaient à une « nut », une noix. Nous, c’est exactement ce que nous voulons apporter: un produit artisanal, bon et frais du jour. Donut, c’est industriel et cela ne nous correspond pas du tout.
Tu as ouvert depuis quelques jours « Hashtag Bakeries » à Liège.
Oui, je suis propriétaire du magasin rue de la casquette mais nous travaillons toujours en étroite collaboration avec Bruxelles. Nous représentons le même groupe et les objectifs de réussite sont communs, au final. Après notre première expérience (ndlr: dans la capitale) au printemps dernier, j’ai senti que c’était un concept qui pouvait vraiment marcher dans la région liégeoise. Après avoir discuté avec les propriétaires de Bruxelles qui sont des amis – Vincent Van Den Broeck et son épouse Zeineb Drissi, Jean-Marc Mwema (Filou Oostende) et Nosa Obasohan (le grand frère de Retin) -, je leur ai dit que je voulait tenter l’expérience à Liège et que nous travaillions ensemble là-dessus.
Pourquoi les doughnuts ? Es-tu particulièrement fan de ce produit ?
En toute honnêteté, encore une fois, je ne suis pas spécialement fan des doughnuts à la base. Mais je suis un bon mangeur, j’aime tout de façon équilibré. Quand j’ai goûté nos doughnuts pour la première fois, j’ai surkiffé. Ils sont moelleux, gourmands et légers à la fois. Nous avions trop l’habitude des « donuts » insdustriels avec des toppings chimiques et secs mais ce n’est pas le cas de ceux-ci ! J’ai aimé et, pour moi, c’était la base avant de m’engager: le produit devait me plaire. Dès ce moment-là, je me suis mis en tête, malgré la pandémie et les risques d’un possible re-confinement, d’ouvrir un shop à Liège. Six mois plus tard, me voilà dans mon propre magasin – en plein confinement ! – et dans ce qui est probablement la meilleure rue de la ville pour l’Horeca. Et après deux semaines, nous ne nous en sortons déjà pas si mal.
Comment cela se passe si nos lectrices et lecteurs veulent commander tes succulents doughnuts ?
Actuellement, nous prenons les commandes des clients via notre page Facebook « Hashtag Bakeries Liège » et par email durant la journée jusque dix-sept heures pour livrer ou permettre aux clients de venir retirer leurs paquets en magasin – celui-ci nous sert actuellement uniquement de point de retrait, il ne sera opérationnel qu’en décembre si nous avons le droit d’accueillir les clients – le lendemain entre dix et treize heures.