Si le « load management » est devenu à la mode ces dernières années, il n’est pas forcément apprécié des anciens et n’est pas, non plus, un gage de réussite.
Chez les Clippers, Doc Rivers avait mis en place un système de « load management » pour préserver ses superstars, Paul George et – surtout – Kawhi Leonard. Les joueurs ne se sont certes pas blessés mais PG a complètement déjoué en Playoffs et les Clippers se sont faits sortir par les Nuggets après avoir pourtant mené 3-1 dans la série. La faute à un manque de vécu collectif.
Chez les anciens, cette pratique, très répandue de nos jours, ne remporte pas tous les suffrages, loin de là. Michael Jordan et Steve Clifford avaient dit tout le mal qu’ils en pensait. Dans un autre style, moins policé, Kevin Garnett en a rajouté une couche. « Nous sommes dans une ligue différente aujourd’hui. Vous savez quoi ? Je vais être honnête avec vous, même si on va me chier dessus pour ça. Aucun préparateur physique aujourd’hui ne viendrait me dire combien de minutes je dois jouer. Une fois que je suis sur le terrain, j’y reste. Si je suis capable de jouer, je joue. Vous me payez pour jouer, donc fermez vos gueules et laissez moi jouer au basket. Fin de la discussion, pas besoin de débattre » a balancé KG.