Que certains joueurs comme Kwame Brown ou Michael Beasley se soient plantés en NBA était finalement assez prévisible.
Au travers deux anecdotes, le journaliste Amin Elhassan démontre pourquoi les échecs de Kwame Brown et Michael Beasley étaient prévisibles.
« C’était quelques semaines avant le début de la saison. Kwame Brown ne s’est pas pointé à l’entraînement pendant quelques jours et personne ne savait où il était. Alors les Wizards ont appelé son agent, qui a tenté de l’appeler mais s’est finalement rendu chez lui » racontre Amin Elhassan au sujet de l’ancien premier choix de draft. « Brown lui a expliqué qu’il ne venait pas parce qu’il n’avait plus rien à se mettre. Il lui a montré le placard avec tout son linge sale. L’agent lui a alors demandé pourquoi il n’allait pas les déposer à la laverie. ‘Parce que je ne sais pas comment on fait’, lui a répondu Brown. Il aurait pu en parler à quelqu’un ou donner un billet à quelqu’un pour qu’il récupère son linge et s’en occupe, mais non. Il n’avait pas les aptitudes minimales pour être opérationnel et fonctionner dans la vie. »
Pour Easy-B aussi, l’anecdote est cocasse.
« En 2008, Michael Beasley était l’un des meilleurs prospects du pays. Il était grand, imposant, savait dribbler, etc… C’était le mec à suivre. Sauf qu’en réalité il y avait plein de signaux d’alerte. En 2009, lors du week-end du All-Star Game, il était à Phoenix pour le Rookie Game. On a alors vu un membre du personnel du Heat l’accompagner. On s’est dit sur le coup : c’est fort, ils envoient quelqu’un avec lui pour qu’il puisse continuer de travailler en dehors des festivités, c’est vraiment la culture instaurée par Pat Riley » continue le journaliste US. « Sauf qu’on a parlé au mec et qu’il nous a dit que ça n’avait rien à voir avec ça. Il nous a dit : ‘Si je ne reste pas avec lui, il ne sera même pas capable de se souvenir dans quel hôtel se trouve sa chambre. Il lui fait un chaperon constamment. Il est littéralement aussi dégourdi qu’un enfant’. »