« Un sport et une ambiance uniques »

Alors qu’il quittait Spa pour venir renforcer la terrifiante P3 de Herve-Battice, Sébastien Dedoyard a finalement décidé de ranger ses baskets après vingt-six saisons passées à écumer les salles de la Province. Entretien.

Sébastien, pourquoi avoir pris la décision de ranger tes baskets ?

Cela fait quelques années que cette idée me trotte dans la tête et la durée du confinement n’a fait que renforcer ce sentiment que le basket ne me manquait plus. Il n’y a pas une raison particulière, c’est juste le poids des années qui fait que le corps est usé et que le mental n’est plus tout à fait le même.

Vas-tu en profiter pour bifurquer vers une autre discipline ?

Non, je compte surtout prendre le temps de profiter de mes week-ends et de mes après-journées. Le coaching – je sors de deux saisons avec la P4 de la Vaillante – sera aussi un nouveau challenge mais il me faut d’abord passer le cours.

Quels sont tes meilleurs souvenirs au cours de toutes ces années passées à arpenter les terrains de la région ?

J’ai beaucoup d’excellents souvenirs. Il y a tout d’abord la sélection provinciale qui m’a permis de rencontrer de nombreuses personnes dont la plupart sont devenues des amis. Les années à Liège Atlas demeurent aussi de bons souvenirs mais le plus intense reste la saison en P1 avec la Vaillante Jupille. Nos résultats étaient catastrophiques mais c’était tout l’inverse concernant l’ambiance dans le groupe. Je n’avais jamais connu ça ! J’adresse d’ailleurs une mention spéciale à des coéquipiers devenus des amis: Chris Van Bossuyt, Julien Chiarini, Kevin Loupart et Elias Bonni.

Tu resteras tout de même un peu présent aux bords des terrains ?

Bien entendu, mon arrêt ne signifie pas que je ne vais plus me rendre dans les salles de la région. Ce sport est unique et l’ambiance qui va avec aussi.