Après un mois dans la « bulle », comment les Lakers vivent-ils cette expérience inédite.
Certains comme LeBron James s’en accommodent aisément. « Personnellement, je pense que je suis de plus en plus à l’aise à jouer dans une salle vide » avance le « King » qui était pourtant, au début de la pandémie, monté au créneau pour dire que cela n’avait aucun sens de jouer en l’absence de spectateurs et qu’il s’y refuserait.
D’autres éprouvent davantage de difficultés. « Ca pèse au fil des jours. J’ai l’impression que tu deviens un peu claustrophobe en restant au même endroit à faire les mêmes choses chaque jour sans que cela varie. Mais c’est nécessaire pour l’objectif que nous avons, qui est de remporter un titre NBA » confie Javale McGee. « Dans notre habitat, nous avons nos petites habitudes au quotidien. Donc ça devient une routine. Les tests chaque jour. L’entraînement. Donc dans ce sens, nous nous sommes ajustés. Mais je pense que pour certains gars, plus longtemps ils sont loin de leur famille ou de leurs enfants, plus ça devient difficile » ajoute Danny Green avant d’évoquer l’absence des proches qui peut aussi peser. « Vous pouvez en quelque sorte voir de la tension. Vous voyez des gars qui se chauffent pendant les rencontres et sur les réseaux sociaux. Vous pouvez voir ça au quotidien, ça pèse sur les gars, ils deviennent tendus et se demandent quand ils vont pouvoir faire venir leur famille ici. Mais aussi qui peuvent-ils faire venir ? Combien de personnes ? Ils comptent les jours. »