Malgré son pessimisme, Pierrick Van Den Brule croise les doigts pour que le championnat démarre début octobre en même temps que la Foire de Liège. Entretien.
Pierrick, comment as-tu réagi à l’annonce du report de la reprise du championnat ?
J’étais très déçu. Le basket me manque énormément. Personnellement, j’ai cru que tout redeviendrait normal lorsque, fin juin, la seconde vague tant attendue ne se manifestait pas. Mais vu les nouveaux chiffres, la décision de la fédération est la bonne. De plus, notre premier match de championnat était à Anvers. Ce n’est pas trop le moment de nous rendre là-bas je pense (rires).
Du coup, il va te falloir te débrouiller pour peaufiner ta condition physique de ton côté.
Oui et c’est vraiment dommage car j’étais prêt physiquement et voilà que tous mes efforts sont réduits à néant. Il ne faudra pas râler si, en début de saison, on constate que j’ai pris quelques kilos (rires). Plus sérieusement, je fais un peu de vélo et je vais courir – mais très peu – de temps en temps. C’est évident qu’un travail de remise en forme devra être effectué avant de pouvoir rejouer des matchs. De plus, contrairement aux autres années, je ne peux pas aller jouer tous les jours à la Plaine de Cointe.
Es-tu optimiste pour une reprise début octobre ?
Malheureusement non, je ne pense pas que le championnat reprendra en octobre. Le sport n’est pas du tout la priorité pour le moment et c’est tout à fait normal. Je pense que nous nous dirigeons plus vers une reprise en janvier mais j’espère me tromper et recommencer la compétition avant et surtout pas après ! Nous allons croiser les doigts et respecter les mesures pour le permettre. Et peut-être aurais-je une bonne surprise début octobre avec la reprise du basket et surtout l’ouverture de la Foire à Liège (rires) !
Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que la compétition s’est stoppée brutalement mi-mars ?
Ce qui me manque le plus, c’est vraiment de jouer des matchs, avoir de la compétition et être habité par l’envie de gagner. Je ne retrouve cette envie dans aucun autre sport. Sur un terrain, je trouve que c’est beaucoup plus facile de faire des efforts physiques pour me surpasser. Je ne retrouve pas cela ailleurs. Revoir mes coéquipiers et fêter après nos matchs, cela me manque aussi, tout comme aller voir des matchs, revoir d’anciens coéquipiers et des amis.