Les premiers matchs NBA viennent d’être disputés dans la « bulle » d’Orlando. Comment les coachs et les joueurs les ont-ils vécus ?
Sans public, les joueurs NBA sont également obligés de respecter la distanciation sociale sur les bancs. « C’est évidemment différent suivant où vous êtes assis. C’est assez compliqué d’être impliqué dans tout ce qui se passe comme d’habitude quand vous êtes au bord du terrain. Donc c’est différent, mais avec tout ce qui se passe la NBA veut s’assurer de prendre toutes les précautions et de donner l’exemple au reste du monde que si nous pouvons le faire ici, nous pouvons le faire partout » analyse Vucevic qui a perdu son premier match contre les Clippers. « Nous aimerions être plus proches sur le banc, mais je comprends les protocoles de la NBA et ce qu’ils dont. Ils s’assurent du respect des règles de distanciation sociale. Donc je respecte ça. Je trouve que la NBA a fait du très bon boulot pour organiser tout ça, mettre en place ce qu’il y a autour du terrain. Visuellement c’est super. Il y a une mise en scène et quand on entre on est là : ‘Yo, c’est vraiment une installation sympa.’ On dirait un tournoi FIBA. Puis le logo ‘Black Lives Latter’ sur le parquet c’était génial, tout comme les écrans. Je pense que la NBA a vraiment fait du bon boulot » ajoute Buddy Hield.
Certains joueurs semblaient déjà plus en forme que d’autres mais les conditions restent particulières. « J’ai entendu les chants ‘Defense’, mais une fois sur le parquet, je ne les ai pas entendus, je ne les ai pas ressentis, je n’ai pas vu. J’étais concentré sur le match. Je ne sais pas pour qui cette expérience est, car il n’y a pas de fans dans la salle, mais cela s’est vraiment bien passé » explique Lou Williams, auteur de 22 points. « C’était vraiment calme, donc il faut vraiment créer vous même de l’énergie. Vous pouvez entendre tout ce qui est dit sur le terrain… C’est un peu la même sensation qu’en summer league, et il faut vraiment créer vous même de l’énergie » embraie Aaron Gordon.
Le mot de la fin revient à Steve Clifford. « J’ai trouvé que c’était bien plus confortable que je ne l’aurais pensé. Je pense que les équipes qui peuvent s’adapter à cet environnement unique, sans les fans, avoir le bon état d’esprit et se concentrent uniquement sur le jeu auront un gros avantage. Mais la NBA a fait un incroyable boulot pour tout organiser de façon à ce que les joueurs soient le plus à l’aise possible » conclut le coach du Magic.