Après trois années éloigné des parquets, Alex Glaude reprend du service avec la P2 d’Aubel qui visera ouvertement le titre. Liège & Basketball vous emmène à la (re)découverte de l’ancien grand espoir de Pepinster. Entretien.
Alex, peux-tu nous retracer ton parcours basket?
J’ai commencé le basket à l’âge de douze ans à Pepinster. J’y ai effectué toutes mes saison jeunes à l’exception d’une année à Sprimont avec François Lhoest comme coach. Je suis revenu à Pepinster après cette saison-là et j’ai commencé à vouloir davantage que du « loisir ». J’ai alors intégré le noyau Espoirs en Belgium Developpement League sous la houlette de Christian Lemaire et celui de la D3 avec Serge Polet comme entraineur. A dix-sept ans, j’ai aussi effectué plusieurs semaines d’entrainement avec l’équipe de D1 gérée à l’époque par Aaron McCarthy – j’ai joué une fois une minute contre Mons car nous gagnions de vingt points (rires). Ensuite, je fus « recruté » par Pascal Horrion et Sprimont où j’ai, selon moi, réussi ma meilleure saison. Par la suite, je suis passé par Comblain, Spa et encore Comblain – chaque fois en D3 – avant de devoir malheureusement arrêter à mi-saison pour des raisons professionnelles. Depuis la saison 2016-2017, j’étais éloigné des terrains.
Qu’apprécies-tu dans le basketball ?
Le sport en lui-même, l’esprit d’équipe, les contacts physiques, la compétition, les enjeux, les derbies mais aussi – il faut le dire – la troisième mi-temps. Le basket est vraiment une grande famille.
Quel genre de joueur es-tu ?
Je suis un joueur plutôt discret, c’est-à-dire que je fais le job mais que je ne suis pas un scoreur. Je préfère honnêtement tout donner en défense pour aider mon équipe à ne pas encaisser puis relancer pour qu’un équipier marque. Les points personnels ne m’intéressent pas tant que la victoire est au bout. Je suis aussi un joueur plutôt « agressif », je ne me laisse pas faire du tout et cela peut occasionner beaucoup de fautes en peu de temps vu mon gabarit… Je déteste le shoot, je suis plus du genre à planter ma tente dans la raquette. C’est là que se situe ma zone de confort, en attaque comme en défense. Je suis évidemment un compétiteur et légèrement mauvais perdant. Il m’arrive parfois d’être rebelle envers le coach mais cela s’estompe par après. Je déteste les injustices – notamment les fautes inexistantes – et je suis aussi assez nerveux sur le terrain, ce qui n’est pas toujours favorable à l’équipe.
Quelles sont tes forces ?
Ma taille (2,02 mètres), mon poids (120 kilos), mon explosivité malgré ma taille et mon poids, mes passes de renversement lorsque je suis dans la raquette, mes écrans que j’essaie de placer solidement, ma défense pour laquelle je ne lâche jamais prise, mes rebonds et, évidemment, mon expérience en nationale.
Et les points que tu dois améliorer ?
Mon shoot, mes lancers-francs, un peu ma condition physique (rires), ma nervosité, mon dribble mais bon, je ne dribble pas beaucoup de toute façon.
Quels sont tes meilleurs souvenirs de tes années basket ?
La montée au jeu en D1, même pour une minute, au Hall du Paire, la saison Espoirs et avoir pu jouer dans toutes les grandes salles de Belgique, l’année en D2 avec Sprimont, mon anniversaire (dix-huit ans) avec les Carriers, les quelques retours en car avec la D3 de Spa ainsi que toutes les fêtes, évidemment. Les rencontres avec de super joueurs devenus ensuite mes amis sont aussi très appréciables.
Pourquoi avoir décidé de rechausser tes sneakers ?
Car l’envie de recommencer est totalement présente et que mon boulot me le permet désormais. J’ai soif de compétition et de voir quel est mon niveau après trois ans d’arrêt, voir si je peux à nouveau viser plus haut après une saison de reprise en P2. L’ambiance des matchs et des après-matchs me manquait ainsi que les amis équipiers. De plus, ce sport que j’ai toujours aimé depuis mes douze ans me manquait et reprendre une activité sportive – je ne faisais plus rien – me semble une bonne idée.
Pourquoi avoir opté pour Aubel ?
Aubel est un bon club, je connais beaucoup de personnes là-bas. Quelques futurs équipiers venaient déjà me voir à Sprimont en D2 et ce sont devenus des amis. De plus, ce n’est pas loin de chez moi, il y règne une très bonne ambiance, un bon esprit de compétition et un chouette esprit festif après l’effort. Je pense que nous avons une équipe très motivée pour la P2 et c’est important. Le coach Cédric Lemoine l’est tout autant et cela me plaît. Enfin, je connais bien les joueurs de la R2 aussi et je les supporterai sans hésiter.
Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison qui approche ?
Faire le maximum à chaque match. J’ai faim de compétition et je ne laisserai jamais tomber un seul match ou entrainement. J’aspire à faire la meilleure saison possible. Notre ambition est le titre et la montée en P1, évidemment, mais je ne vais pas trop m’avancer là-dessus, je garde les pieds sur terre : nous verrons bien. Je sais que tout le monde va tout donner mais cela ne signifie pas nécessairement une montée, restons lucides (rires). J’aspire aussi à aller le plus loin possible en Coupe de la Province et à participer à un entrainement R2 par semaine en plus de mes deux entrainements P2. Je veux vraiment apporter quelque chose au club et je vais tout faire pour.