Bruce Lee, une source d’inspiration pour certains joueurs NBA.
« Bruce Lee était l’une des personnes les plus petites, fortes, rapides et confiantes dans son sport. Dans son sport, il était comme Kobe (Bryant). Il avait cette concentration là. Les gens me demandent ‘Pourquoi Bruce Lee particulièrement ? Pourquoi pas Tom Brady ou quelque chose comme ça ?’. C’est Bruce Lee parce que… toutes les choses qu’il faisait, ça fait ressortir un certain état d’esprit qui te permet d’exploiter au mieux tes capacités » explique Jamal Murray. « C’est un état d’esprit, une mentalité. Lors de ma présentation, j’ai parlé du fait de réussir à se calmer. Chaque situation va être différente, chaque émotion va être différente et avoir une valeur différente. Mais il y a toujours une bonne manière de gérer quelque chose. Il y a toujours une meilleure manière de gérer quelque chose. J’applique ça à mon jeu, à ma vie. Quand je ne jouerai plus au basket, je ne veux pas me dire ‘Man, j’aurais pu travailler plus’ ou ‘J’aurais pu faire plus d’ajustements plus tôt, j’aurais pu en faire plus’. L’important c’est d’être dans l’instant présent. Quand je suis sur le terrain et que je rate un tir, est-ce que je peux changer mon ‘body language’ ? Est-ce que je peux davantage parler ? Est-ce que je peux changer quelque chose pour mieux impacter le match ? Il faut être dans le présent, faire des ajustements plus vite et être efficace. Que tu sois le plus petit ou le plus grand n’a pas d’importance. Mon père est plus petit que moi, et il me botte le c** parfois. Le calme dont Bruce Lee faisait preuve, ça représente beaucoup pour moi.«
Kareem Abdul-Jabbar était un grand ami de l’expert en arts martiaux. « Cette amitié a commencé quand j’étais à UCLA, juste avant le début de ma troisième année. J’ai choisi de continuer à étudier les arts martiaux orientaux. Je suis retourné à Los Angeles et je connaissais quelqu’un qui m’a recommandé de m’entrainer avec Bruce Lee. Je suis allé chez lui, et il m’a demandé ce que j’avais commencé à apprendre, comment je m’entraînais, ce que j’avais fait… Et il m’a dit de frapper un punching-ball. Il était derrière le sac, le tenait et me demandait de donner des coups de poing et des coups de pied. Ensuite, sa femme Linda est arrivée, et il m’a demandé de tenir le sac pendant qu’elle frappait dedans. Je me suis dit : “OK, pas de problème.” Mais quand elle a frappé, la force qu’elle a mise dans son coup m’a fait reculer de plusieurs pas. Linda ne pesait pas beaucoup plus de 55 kilos et pouvait frapper aussi fort que ça… J’ai tout de suite voulu m’entraîner avec lui après ça. Ce qu’on a fait pendant les quatre années suivantes. Je me suis plutôt bien débrouillé. J’étais capable de me défendre, et c’était le but » raconte l’ancien pivot des Lakers.