Gregg Popovich, le leader que n’est pas Donal Trump.
Face au drame qui secoue l’Amérique et à la réaction de Donald Trump, Gregg Popovich n’a pas maché ses mots. « Les Américains blancs ont évité de prendre en compte ce problème depuis toujours, car ça a été notre privilège de l’éviter. Cela doit également changer. […] C’est incroyable. Si Trump avait un cerveau, même s’il était cynique à 99%, il ferait une sortie et dirait quelque chose pour unifier les gens. Mais il ne se soucie pas de rassembler les gens. Même maintenant. Voilà à quel point il est dérangé. Tout tourne autour de lui. L’important c’est ce qui lui profite personnellement. Ce n’est jamais pour l’intérêt général. Et il a toujours été comme ça. Ce qui doit être fait est clair. Nous avons besoin d’un président qui s’exprime et dit simplement que « black lives matter (la vie des Noirs compte). Il faut simplement dire ces trois mots. Mais il ne le fera pas et il ne peut pas. Il ne peut pas, car il est plus important pour lui de calmer le petit groupe d’adeptes qui valident sa folie. Mais ça va au-delà de Trump. Le système doit changer. Je ferai tout ce que je peux pour aider, car c’est ce que font les dirigeants » a notamment déclaré le coach des Spurs.
Une prise de position qui n’a rien d’inhabituel pour la légende vivante de San Antonio. « Voilà pourquoi il est Pop. Un jour il m’a dit : ‘la vie est courte, soit tu te bats pour quelque chose, soit tu ne le fais pas.’ Il s’est toujours battu pour la justice et l’égalité en nous donnant le courage d’en faire autant » a ainsi confirmé Steve Kerr qui a joué pour « Pop » dans le Texas.
Aux USA, les manifestions se multiplient. « Il n’y a pas vraiment de débordements ici dans le Connecticut. Il y a des protestation mais peaceful, sans violence. Ce sont plutôt dans les grandes villes qu’on voit les images les plus saisissantes. Les infos ne parlent évidemment que de ça pour le moment » nous raconte Romain Boxus qui revient en Belgique le neuf juin. « J’ai hâte de pouvoir reprendre avec Liège.«