Avec dérision et un regard profondément humain, Jérôme Etienne fait le bilan de la saison de LAAJ en P2B.
Jérôme, quel bilan fais-tu de cette saison?
Les résultats furent assez mauvais mais tout le reste – entrainements, troisièmes mi-temps, etc. – fut toujours au top. Nous n’avions pas un objectif chiffré en début de saison mais la place que nous occupons en fin de parcours, la dernière de la série, est forcément méritée vu le peu de victoires que nous avons récoltées.
Qu’as-tu pensé de cette P2B?
Cette série était d’un assez bon niveau général. Un jour « off » et chaque équipe prenait vingt points. Cela obligeait à faire preuve de concentration tous les matchs et durant quarante minutes, et non pas vingt-cinq ou trente comme cela fut trop souvent le cas pour nous.
Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?
Il y a deux choses dont ont parlera encore entre nous dans vingt ans. En premier lieu, d’avoir fini à un dans le dernier quart contre la Vaillante alors que nous étions dix en début de rencontre. Et ensuite le gros gros match (rires) entre Tilff et LAAJ qui s’est conclu sur le score de 58-31. Etre battu de vingt-sept points en n’en encaissant même pas soixante reste une performance extrêmement rare.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
J’apprécie tous mes joueurs. A zéro victoire et dix défaites, nous nous amusions aux entrainements, nous parvenions à en rire. A part un petit « clash » une seule fois à l’entrainement – et qui est désormais devenu une running joke, grande spécialité de notre groupe -, nous nous sommes amusés en permanence.
Quels regrets as-tu?
Le seul regret que j’ai est la blessure de mon joueur et ami Jérôme Sauveur. Il a dû stopper le basket au deuxième match de la saison et annoncé sa fin de carrière. Il aurait mérité de finir celle-ci au top, comme il l’a toujours été.