« Des mentors des pays de l’Est »

Pour Liège & Basketball, Yves Perugini – qui avait pris le relais de Pilou Henry après quelques semaines de championnat – revient sur la saison contrastée de la Vaillante Jupille en deuxième provinciale et se projette vers l’avenir.

La saison:

« Je juge notre saison en deux temps. D’abord le début avec une préparation excellente et puis une entame de championnat très compliquée. Nous avons intégré six nouveaux joueurs et vécu un changement de coach fin septembre. Nous n’étions pas dans un schéma de jeu qui collait à notre basket. Nous avons ensuite enchainé par un huit sur dix durant lequel, en tant que coach, j’ai pris mon pied grâce à notre défense de fer et une attaque libérée. Enfin, nous avons alterné le bon et le moins bon avec des défaites impossibles à mon sens. »

La dixième place ex-aequo avec Harimalia:

« On termine toujours là où l’on mérite de terminer. C’est cela le basket et la P2. Je pense que chacun sait désormais qu’aucun match ne se gagne en faisant simplement acte de présence. »

La P2B:

« Je trouve les séries de cette saison plus fortes que celles des dernières années et la montée de quelques P3 va encore renforcer cela. Nous avons un groupe plus fort que celui de la défunte saison et je crois que cet arrêt brutal combiné à un groupe quasi inchangé va nous aider à faire un truc de bien. »

Son coaching:

« J’ai eu la chance énorme d’avoir des mentors originaires des pays de l’Est qui m’ont enseigné le seul basket que j’aime: simple, avec une technique individuelle, de l’agressivité défensive et une attaque où le collectif se mélange avec de vrais shooteurs. C’est ce que j’aime dans le basket! Cette année, j’ai repris goût au coaching avec des gars qui connaissent le basket, ont des valeurs et savent aussi faire preuve d’humilité. Ces dernières années, j’ai privilégié ma famille et mes enfants – cela restera mon socle ainsi que la formation qui me manque. »

L’avenir:

« Je vais entamer ma deuxième saison à la Vaillante et ce groupe, je l’ai façonnné avec dix gars super dont un jeune que je vais polir comme un bijou et une surprise pour le mois d’août. Ensuite, j’espère regagner la possibilité de m’épanouir dans un projet en Flandre – je suis presque bilingue – ou en Wallonie où je pourrai transmettre mes connaissances basket. »

Ses coups de cœur:

« D’abord cette salle, ce club et Marc Deflandre qui a l’époque a eu les c******* de me faire confiance. J’ai aussi apprécié coacher Chris Henry, Xavier Hubert, Jean-Paul Husser et Sylvain Denoël. Retrouver Mike Petit et son frère ainsi que le mien ne m’a apporté que du positif. Faire connaissance avec Mister Lesoinne fut également une belle surprise, et pas qu’au bar (rires). »

Ses regrets:

« Je n’en ai jamais. Je ne suis pas du genre à pleurnicher sur des détails car un coach est un manager qui gère son groupe et doit aller là où il veut aller et choisit ses gars pour atteindre ce but. Mon seul regret est de ne pas avoir plus de temps pour me former ou aller voir Thibaut Petit, les Panthers, Ostende ou Anvers car il y a beaucoup à apprendre là-bas. »