« Considérer un come-back si Liège me veut »

Depuis les Etats-Unis où la population est durement impactée, Killian Larson clame son affection pour Liège Basket et la Belgique.

« Désormais, je ne prends plus rien pour acquis et je chéris chaque jour avec ma famille, spécialement en cette période très spéciale » nous confie d’emblée Killian Larson. « Dans ma ville, chacun a pris des précautions contre le Covid-19 et fait en sorte de rester en sécurité et de prendre soin des autres. »

C’est que les USA paie un lourd tribut à ce satané virus. Certains états commencent à déconfiner, d’autres sont toujours en état d’alerte maximal. Même le sport est en stand-by alors que surgissent également de vives manifestations suite à la mort tragique de Georges Floyd. « C’est très bizarre qu’il n’y ait plus de compétition sportive, notamment la NBA. Je comprends la raison de cette suspension prolongée mais la NBA et les autres sports nous manquent à tous et j’espère qu’ils pourront reprendre bientôt quand le gros de la crise sera passé et que tout le monde sera en sécurité. »

Le basket, Killian l’a pratiqué à haut niveau, notamment en Belgique, en France et en Finlande. « J’ai décidé de mettre un terme à ma carrière car ma femme et ma famille me manquaient trop. J’ai décidé qu’il était temps de rentrer aux States et de fonder une famille » nous informe ce grand gaillard. « Je pourrais considérer un come-back si Liège Basket me veut (rires). Ma femme et moi avons adoré notre période liégeoise. »

Avec un physique de déménageur et un sens certain du rebond, cet imposant pivot a fait l’unanimité partout où il est passé. « Mes meilleurs souvenirs concernent mes coéquipers à l’université et la possibilité que j’ai eue de voyager à travers le monde et de découvrir des pays comme la Belgique, la Pologne et la Finlande où j’ai rencontré de merveilleuses personnes » sourit Killian. « Je suis très fier de tout ce que j’ai accompli sur le terrain durant ma carrière mais c’est d’avoir créé de super relations avec tout un tas de personnes de par le monde dont je suis le plus fier.« 

Crédit photo: Laurent Peigue