Avant de repartir pour un tour en quatrième provinciale, Vincent Darmont fait le bilan de l’équipe B du 4A Aywaille.
La saison:
« Sur papier, notre équipe n’était pas mal balancée avec des jeunes joueurs et quelques vieux pour les encadrer. Certes, aucun joueur ne provenait de nationale comme dans certaines équipes mais la volonté de créer un collectif était bien présente. Malheureusement, beaucoup de blessures et, également, de la malchance – ou un manque d’expérience – nous ont vite plongés dans la spirale des défaites. »
La relégation:
« Vu comme la saison a tourné, difficile de revendiquer mieux. Je pense que si nous avions été au complet tout l’année, nous aurions terminé à une meilleure place. »
La P3C:
« N’ayant pas de recul sur les autres séries, je ne me permets pas de juger. Je vais plutôt évoquer la troisième provinciale en générale dont le niveau a fortement augmenté ces dernières années. Il y a dix ans, nous ne rencontrions pas de « super team ». A présent, il y en a pas mal ! Dans notre série, par exemple, l’équipe d’Alleur était magnifique à voir jouer. Malgré leur âge, le rythme de ces gars reste soutenu et physique. Avec leurs qualités individuelles et leur connaissance du jeu, ils étaient injouables pour une équipe comme la nôtre ! Le plaisir de cette division est qu’il n’y a aucun match facile ou des équipes faibles. Même pour les leaders, chaque match peut être un piège.«
Son coaching:
« Lorsqu’on ne gagne pas, en tant que coach, on se pose beaucoup de questions. J’ai essayé de nombreuses choses, j’ai modifié plusieurs fois nos défenses, introduit de nouveaux systèmes offensifs, essayer de varier au maximum nos entrainements pour garder de l’envie chez les joueurs… J’ai passé beaucoup de soirées à réfléchir et à chercher des solutions. Malheureusement, à un moment donné, je me suis perdu dans toutes ces idées au lieu de me contenter de travailler sur ce qui fonctionnait. J’aurais pu faire mieux… Mais comme on dit, on apprend de ses erreurs pour progresser.«
Les moments marquant de la saison:
« Notre défaite d’un point à Modave au premier tour. C’était notre premier match au complet, nous sommes allés là-bas le couteau entre les dents pour décrocher notre premier succès. Malheureusement, nous avions encaissé un « buzzer beater » et nous étions inclinés de justesse. La semaine suivante, nous recevions Hamoir et alors que nous menions de vingt-six points à la pause et encore de seize unités à la demi-heure, nous nous sommes écroulés – 3 à 26 – dans la dernière ligne droite. Cela nous a coupé les jambes juqu’à Noël. D’un point de vue plus personnel, je suis très attaché au 4A qui m’a tellement apporté étant plus jeune, cela fut un réel plaisir d’y revenir et d’y être entraineur. Mon plus grand souhait serait d’y rester pour du long terme. »
Ses coups de cœur:
« Avec les nombreuses blessures survenues en cours de saison, je fus en manque de joueurs et j’ai dû faire appel aux cadets. Ils ont répondu présents et ont pu découvrir le jeu en seniors. Je trouve cela génial de voir des jeunes venir dépanner et mordre dedans ! J’ai également vu deux joueurs progresser énormément et intégrer l’équipe P2 en cours de saison. Ils y ont gagné leur place et feront partie du noyau pour cette nouvelle saison qui approche. J’ai aussi beaucoup apprécié nos mois de janvier et février. Nous étions dans le creux et malgré cela, l’ambiance était top. Nous avons réussi de bonnes prestations – très courtes défaites à Oupeye et contre Neuville, belles « remontadas » contre Buffalo, victoire contre à Hamoir. Après notre premier tour, beaucoup d’équipes auraient baissé les bras mais pas nous! Et pour cela, je remercie mes joueurs. »
Ses regrets:
« Si nous rejouions cette saison et que la chance était avec nous pour transformer nos courtes défaites en victoires, nous serions sauvés. Je suis également déçu pour le club et les jeunes d’Aywaille qui méritent une troisième provinciale !«