A la fois joueur et dirigeant de Grâce-Hollogne, Julien Wéry revient sur la nouvelle saison réussie du matricule 2701 en P3C.
Julien, que retenir de cette saison?
Nous avons respecté notre tableau de marche en étant leaders à mi-championnat. A la reprise du second tour, nous avons calé aux mêmes endroits mais je reste persuadé que nous aurions pu repasser devant en disputant les derniers matchs. Au final, nous étions clairement dans la course au titre mais le Covid est arrivé dix jours trop tôt. Nous ne connaîtrons jamais le vrai vainqueur de notre série. Quoi qu’il en soit, Alleur sera plus que certainement le meilleur représentant de notre série à l’échelon supérieur.
Cette place sur le podium est-elle celle que vous méritiez?
Il m’est difficile de répondre à cette question. Nous n’avons pas pu nous défendre et, au final, la saison s’est arrêtée au pire moment pour nous. L’objectif était de faire mieux que la saison précédente. Nous n’avons pas fait moins bien mais, malheureusement, pas mieux non plus.
Cette P3C semblait très attractive.
Cette série était agréable et très disputée. Chaque équipe nous a donné du fil à retordre, la pièce est très souvent tombée de notre côté. Je pense que nous avons un des pires averages pour une équipe presque leader. Les fin de matchs furent souvent gérées de main de maître et, parfois, nous nous demandions même comment nous étions parvenus à l’emporter.
Comment juges-tu tes prestations?
Je fus moins prolifique au scoring que lors de la précédente campagne mais je suis globalement satisfait. C’est dommage pour les mauvais jours mais la prestation collective demeure le plus important. Et de ce point de vue là, nous nous sommes améliorés par rapport à la saison précédente.
Quels furent les moments forts de ce championnat?
Au niveau sportif, ce furent les nombreuses victoires sur le fil et les raclées contre Sprimont qui ont marqué notre saison. Du point de vue « dirigeant », il y a eu des décisions excessivement compliquées à prendre et c’est un aspect de gestion qui m’a considérablement marqué cette année.
Qu’as-tu particulièrement apprécié?
Outre que je suis convaincu que j’aurai apprécié jouer les cinq derniers matchs, je serai davantage heureux de revoir sur les terrains mon coéquipier Nicolas Lemaire, lui qui se bat actuellement contre une satanée maladie.
Quels regrets nourris-tu?
La rencontre pour laquelle nous pouvons avoir le plus de regrets est celle à Sprimont. Nous nous y sommes faits avoir de la même manière qu’au match aller. Nous le savions et l’avons pourtant reproduit. Nous reviendrons la saison prochaine pour faire encore de notre mieux.