Si Rodman était relativement apprécié aux Bulls et aux Pistons, ce ne fut pas le cas partout.
Aux Pistons, Rodman était plutôt introverti et a remporté ses deux premières bagues. Aux Bulls, il était impressionnant en défense et au rebond, borderline hors des parquets mais relativement apprécié par ses coéquipiers avec qui il a réalisé le three-peat. Au Mavs et aux Lakers, le basket ne faisait déjà plus vraiment partie de ses priorités. Par contre, entre Detroit et Chicago, « The Worm » a fait un stop de deux ans à San Antonio. Une union presque contre nature entre le fameux énergumène qu’était Rodman et la franchise carrée du Texas.
« C’est un gars compliqué. Je pense qu’en raison de ses antécédents, il ne savait pas toujours comment s’exprimer. Il est facile à aimer parce qu’il a un grand cœur » se souvient David Robinson. « Il veut jouer dur, gagner des titres, mais pour l’équilibre d’une équipe, c’est un destructeur. Il n’y avait rien à faire pour le sortir de sa zone de confort. »