Si Emma Meesseman est le porte-drapeau des Belgians Cats, Julie Allemand la suit juste derrière. Et le ciel semble être la seule limite de cette extraordinaire pourvoyeuse de caviars.
Après Ann Wauters, la Belgique a eu la chance de voir Emma Meesseman devenir l’une des meilleures basketteuses du monde. Sportive accomplie et ayant tout gagné, la polyvalente intérieure brille et porte notre petite nation au firmament du basket européen et mondial. Pour la servir dans les meilleurs conditions, la championne WNBA peut compter sur Julie Allemand dont la progression semble ne pas connaitre de limites. Depuis ses débuts à Alleur, son passage à Sprimont puis à Braine avant de traverser la frontière pour s’accomplir à Lyon, la Liégeoise a bien grandi. Désormais, son futur s’écrira aux côtés de Thibaut Petit à Montpellier et outre-Atlantique à Indiana. Avant d’emmener les Cats aux premiers Jeux Olympiques de leur histoire.
Dans une remarquable portrait, BeBasket revient sur la trajectoire brillante de la distributrice qui en profite pour livrer quelques anecdotes savoureuses. « J’ai toujours eu des facilités pour aller vers le cercle. Quand j’ai commencé le basket, on m’appelait le distributeur à Coca, car je cherchais toujours la passe en plus. J’allais jusqu’à l’anneau et je ressortais le ballon. Pour moi, ça a toujours été la passe avant le tir » raconte-t-elle au media français avant d’évoquer son passage à Braine sous les ordres du coach letton Ainars Zvirgzdin. » Avec lui j’ai progressé comme jamais, notamment en défense. Mentalement et physiquement, c’était horrible. Il pouvait te défoncer s’il n’était pas content de toi ou de l’équipe. À chaque fois que ça ne lui convenait pas, il nous faisait faire 10 suicides. Je pense qu’on a dû faire 50 longueurs lors d’un entraînement un jour. On n’en pouvait plus », se remémore Julie. « J’ai eu beaucoup de chance de le croiser sur mon chemin, mais je savais que quoique je fasse, il allait m’engueuler. »
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