« De bons transferts »

En nets progrès lors de la deuxième partie de championnat suite à l’arrivée de Jean-Luc Selicki à la tête de l’équipe, François Marichal et Prayon pourraient bien devenir la bonne surprise de la saison 2020-2021.

La saison:

« Cette saison fut très particulière. Globalement, nous avons vécu une saison en dents-de-scie avec pas mal de rebondissements : quelques blessures, le changement de coach à la mi-saison et puis le coronavirus. Concrètement, nous avons manqué de régularité, nous sommes passés à côté de certains matchs et d’autres furent perdus sur le fil. Ça laisse un goût amer. Mais la saison prochaine, nous revenons avec le couteau entre les dents. »

Le classement de Prayon:

« En tant que montant, notre premier objectif était clairement le maintien, donc ça, c’est accompli. Mais le second était d’aller le plus loin possible dans ce championnat, jouer un peu le rôle d’outsider et chambouler la tête de classement. De ce côté-là, nous restons clairement sur notre faim.« 

La P2A:

« Notre série était assez indécise avec un milieu de classement très serré où se tenaient sept ou huit équipes à une ou deux victoires d’écart. De weekend en weekend, la position dans le classement pouvait très vite changer. C’est ce que j’aime dans cette catégorie, il n’y a pas d’équipe intouchable. Tout le monde peut battre tout le monde, ce qui donne envie de jouer chaque match à fond. »

Ses prestations:

« Malgré cette année difficile, je me sentais très bien sur le terrain. Au fil de la saison, nous manquions d’adresse à distance, ce qui était une de nos forces la saison précédente. J’ai donc commencé à développer un peu plus cette partie de mon jeu et au fur et à mesure de la saison, cela a payé. J’en suis plutôt content car c’était une lacune dans mon jeu. Je ressentais la confiance du coach en moi et cela m’a permis de faire quelques matchs à vingt ou vingt-cinq points. C’est agréable d’un peu scorer de temps en temps.« 

Les moments forts:

« Évidemment, nous ne pouvons pas passer à côté du changement de coach à la mi-saison qui a eu un gros impact positif sur l’équipe. Jean-Luc Selicki a repris l’équipe en main et l’a remise sur de bons rails. Il a fallu réapprendre des systèmes en cours de saison – ce qui prend du temps – mais notre jeu s’améliorait clairement et nous montions en puissance. Malheureusement, la saison s’est terminée trop tôt pour que le travail effectué depuis janvier paye mais ça augure de très bonnes choses pour la saison prochaine. »

Ses coups de cœur:

« Nous avons réussi quelques gros matchs – contre Visé et Comblain notamment – où on a pu sentir le potentiel qu’avait l’équipe. Ce sont des victoires qui furent importantes dans la deuxième partie de saison afin de reprendre confiance. En début de saison, nous avons accueilli deux nouvelles recrues, Xavier Selicki et Thomas Broset, qui ont vraiment été de bons renforts pour l’équipe et se sont très bien intégrés au club. Donc quand il y a de bons transferts ça fait toujours du bien. »

Ses regrets:

« Il y en a beaucoup, notamment tous ces matchs contre les grosses équipes du championnat, comme à Pepinster ou les deux contre Tilff, pour lesquels nous faisons de très bons matchs. Mais, plusieurs fois, nous nous sommes écroulés dans les cinq dernières minutes parce qu’il y avait trop de relâchement ou que nous n’étions pas assez décisifs. Notre mauvaise gestion des fins de matchs fait partie des points faibles qui nous ont clairement empêché de glaner de grosses victoires qui auraient pu changer le regard que nous portons sur notre saison. »