Avant d’aborder le grand défi que constitue l’arrivée en R2, Benjamin Jamar revient sur la saison des Haricots en première provinciale.
« Nous n’allons pas nous mentir, descendre n’était pas notre objectif » rigole Benjamin Jamar. « Il n’y a pas grand chose à retirer de cette saison: descendre avec six victoires en ne jouant pas toutes les dernières rencontres, c’est dommage. Avec l’effectif que nous avions, nous aurions pu terminer plus haut. Mais, pour cela, il fallait gagner des matchs au premier tour.«
La lutte fut serrée en seconde partie de tableau. « La série était très compétitive tant dans le fond du classement qu’au top de celui-ci. C’est assez rare de voir six équipes à la bagarre pour essayer de se sauver » reconnait le Haricot. « Chaque match était important et avait son lot de surprises à la fin. »
Le distributeur ne flanche pas au moment d’analyser sa production. « J’ai eu plusieurs casquettes cette saison car certains jeunes venaient renforcer l’équipe; il fallait les aider et les conseiller » nous précise-t-il. « Je devais aussi prendre plus de responsabilités lorsque les scoreurs naturels n’étaient pas dedans et faire également le chien de garde car nous manquions d’agressivité en défense. Il faut avouer que les meneurs de P1, ce n’est pas une sinécure. Finalement, j’ai appris mal pas de choses du point de vue personnel mais peu du point de vue collectif. »
L’exercice des Liégeois ne fut pas linéaire. « Lorsqu’on redémarre par un quatre sur quatre dont deux victoires sans être transcendants, on peut nourrir des regrets » soupire Benjamin. « En quatre match, nous avions déjà doublé le nombre de victoires acquis au premier tour. La mentalité avait changé du tout au tout, nous commettions beaucoup moins d’erreurs et défendions beaucoup plus dur. Sur l’ensemble de la saison, nous avons vraiment eu plusieurs visages et, trop souvent, pas ceux adéquats. » Et de conclure: « Descendre n’est jamais agréable. J’espère que cela n’arrivera plus, surtout avec le cadeau que nous fait Belleflamme. »