Fred Perin revient sur la dernière campagne d’Aubel en P2A et précise les futurs contours de l’équipe B des Herbagers. Entretien.
Fred, quel bilan fais-tu de cette drôle de saison?
Cette saison fut étrange, je pensais aller jusqu’à la fin, comme chaque année, et puis tout s’est arrêté subitement. Nous étions d’ailleurs dans une bonne spirale, avec un bon état d’esprit et de la motivation pour finir cette campagne en beauté. Je reste persuadé que nous aurions pu aller chercher une ou deux places de mieux au classement. Nos résultats ne représentent pas vraiment notre équipe, nous avons perdu énormément de matchs de moins de six points. Avec un peu plus d’entrainements – un seul par semaine et pas toujours à dix – et un peu de chance, la pièce serait tombée de notre côté plus souvent et nous aurions pu jouer les premiers rôles. C’est le basket!
Qu’as-tu pensé de cette P2A?
Cela fait plusieurs années que je navigue entre la P1 et la P2 et, honnêtement, cette série était la meilleure dans laquelle j’ai joué. C’était vraiment agréable car nous avons eu beaucoup de derbies contre des amis et cela nous offrait de belles fêtes après les matchs. Le plus surprenant dans cette P2A était que tout le monde était en mesure de battre tout le monde. Il était impossible, au début d’une confrontation, de savoir qui allait l’emporter. Il fallait se battre jusqu’à la quarantième minute.
Comment juges-tu tes prestations?
Ma saison fut normale. J’ai joué mon rôle du mieux que j’ai pu, j’ai toujours veillé à me donner à 100% à chaque match. Je sais que j’aurais sans doute pu faire davantage, comme lors de la saison précédente et ne pas avoir pu aller au bout du championnat reste frustrant.
Quels furent les moments marquants de cette année?
Il y en a trois qui me viennent en tête. Tout d’abord le match tout simplement exceptionnel de la R2 d’Aubel contre Flénu au Green Temple. La salle était bondée et Aubel a joué un match parfait pendant quarante minutes. Que c’était beau à voir! Je me réjouis que cela se reproduise la saison prochaine avec les nouveaux transferts de l’équipe fanion. Les « Super Sundays » étaient déjà bien réputés, mais là, ça va voler (rires).
Et quels sont les deux autres moments marquants?
Il y a le pari de notre mythique Hubert Remacle, le papa de Thibaut et Simon. A mi-saison, il nous a promis de louer un gîte pour le week-end si nous ne nous inclinions pas plus de trois fois jusqu’à la fin de saison. Nous sommes arrivés à trois défaites et puis le confinement est arrivé. Cela signifie que le pari est réussi! Nous nous réjouissons de boire à sa santé, dans une piscine chauffée ou devant un bon barbecue. Merci Hubert!
Et le troisième?
Cette annonce de confinement qui a mis un terme à notre saison. C’est tout à fait logique mais quel dommage de ne pas pouvoir fêter les personnes qui ont décidé d’emprunter un autre chemin. J’adore ce moment à la fin de la saison où tout le monde se lève pour une standing ovation pour les joueurs et coachs qui ont mouillé le maillot pendant des années à Aubel. C’est une belle marque de respect et de beaux remerciements. Merci à eux pour ce qu’ils ont fait et à bientôt pour quelques JMC à Aubel (rires).
La saison prochaine marquera le début d’un nouveau cycle pour votre P2 avec les arrivées d’un nouvel entraineur et de plusieurs joueurs. Toi, tu seras toujours Aubelois.
C’est exact, il était prévu que l’équipe change, certains joueurs désirant prendre une autre direction. Le comité a fait du bon boulot concernant le recrutement et je n’ai pu que dire oui pour poursuivre l’aventure à Aubel. Je me réjouis de recommencer la saison avec ces nouveaux joueurs mais aussi avec ceux qui restent. C’est un réel plaisir de jouer avec des gars comme ça. Tout le monde semble super motivé et l’ambiance est déjà au rendez-vous alors que nous ne nous connaissons que depuis peu.
Quels seront tes objectifs?
J’ai envie de reprendre « full confiance » en mon basket pour pouvoir tirer des conclusions positive après chaque match. Nous aurons une équipe fort différente mais je sens déjà une grande motivation dans le groupe et cela n’est que positif. De plus, mon meilleur pote Marvin Lizein nous rejoint, ce qui amplifie encore plus l’envie de créer des exploits.