Quentin Remy ferme le gros chapitre écrit dans son club formateur de Tilff avant d’entamer un nouveau au BC Ninane en deuxième régionale. Interview.
Quentin, que retiens-tu de ta dernière saison disputée avec Tilff ?
Ce fut une saison assez incroyable ! Nous avons très mal commencé le championnat avec une défaite douloureuse à Theux. Les Theutois nous avaient dominés alors que nous avions été horribles. Ensuite, malgré des absences, nous avions réussi à tenir tête aux Pepins qui pensaient nous battre aisément. La suite restera mémorable, nous avons enchaîné les victoires et les bonnes prestations collectives de la première à la troisième mi-temps. Nos résultats sont le fruit d’un travail de fou de notre coach P-Mac pour nous utiliser dans les systèmes et nous laisser faire le taf sur le terrain.
A la clé, une aussi belle qu’inattendue première place.
Nous commencions la saison avec un gros renfort: Basile Dispa. Nous savions que nous pouvions faire mieux que la saison précédente mais, en effet, terminer en tête du championnat est assez inespéré. Toutefois, au fur et à mesure que les semaines s’écoulaient, nous voulions garder le tempo et aller chercher cette montée.
Un accomplissement remarquable au sein de la plus attractive des séries provinciales.
Ouf, cette série de P2 était dingue ! Trois équipes de celle-ci figuraient dans le dernier carré de la Coupe, c’est dire le niveau. C’était une série où chaque team pouvait jouer les trouble-fêtes. Nous devions aller au front chaque semaine pour décrocher la victoire et j’avais la chance d’avoir les meilleurs guerriers avec moi.
Comment juges-tu ton apport dans ce parcours mémorable ?
Je pense avoir réussi une bonne saison. J’ai toujours répondu présent en attaque et en défense. Mon match à Pepinster (ndlr : Quentin avait planté 39 pions) reste un énorme souvenir même si nous nous étions inclinés. J’ai constamment essayé de dominer mon adversaire direct et je n’ai pas eu l’impression d’être passé à côté d’un match.
Outre ce déplacement à Pepinster, quels furent les autres moments forts de cette campagne ?
Notre victoire à domicile contre Pepinster. Il y avait du monde dans la salle, ce fut un beau match et, surtout, nous avions gagné – sans l’average, hein coach P-Mac (rires). Ensuite, la fête avec Ensival un vendredi soir après un match de nouveau plein d’engagement ! Une sacrée fête avec des gars qui sont désormais plus que des adversaires. Nos victoires contre Comblain qui reste un adversaire coriace – surtout dans sa salle – me restent en mémoire, tout comme notre dernier match à Aubel, une équipe contre qui j’apprécie jouer, sur un shoot venu de la stratosphère de Simon Liebens.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année ?
Nous n’avions qu’un entrainement par semaine et nous étions toujours plusieurs à rester tard après celui-ci. Une fois, nous avons terminé à deux du mat’ avec un coach en forme et des casiers vide – grâce à l’aide de notre sparring Partner Léo François. C’est une soirée qui restera gravée dans ma mémoire. Ensuite, rentrer dans la salle à 8h10 un samedi matin pour coacher mes petits U12 et revenir à 17h pour commencer la triplette est une sensation qui est inexplicable.
Nourris-tu certains regrets ?
Non, je n’en ai jamais, c’est une principe. Mais j’ai une déception. J’aurais bien voulu jouer mon dernier match à Tilff le 4 avril, être champion et dire au revoir à certains bénévoles du clubs. Je pense notamment aux anciens du clubs qui sont toujours venus nous voir à domicile.