Xavier Selicki – dont le papa Jean-Luc a repris le coaching en cours de saison – fait le bilan de la saison de Prayon en P2A. Interview.
Xavier, comment juges-tu votre saison?
Notre objectif était le maintien et nous l’avons obtenu. La saison est donc réussie même si, selon moi, nous pouvions faire beaucoup mieux.
Terminez-vous à votre juste place?
Nous visions un peu plus haut que l’antépénultième place. Nous espérions gagner encore quelques matchs afin de remonter dans le classement mais le championnat s’est arrêté.
Qu’as-tu pensé de cette P2A?
J’y ai trouvé le niveau vraiment très bon. Pour s’en convaincre, ll suffit d’ailleurs de regarder les demi-finales de la Coupe de la Province où trois des quatre équipes encore en lice provenaient de notre championnat.
Comment juges-tu tes prestations?
Je pense avoir réalisé une bonne saison. J’ai retrouvé le plaisir et l’envie de jouer après une saison blanche à Esneux.
« La découverte d’un super club »
Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?
Nos deux victoires contre Comblain -à des moments où nous étions dans le dur – ont fait de cette saison une réussite. Le changement d’entraineur en cours de saison fut aussi marquant et, bien sûr, l’arrêt du championnat à cause du Covid-19. Du jamais vu!
Tu évoquais le changement d’entraineur, c’est ton papa Jean-Luc qui a repris les rênes de l’équipe. C’est chouette d’être coaché par son père?
Je n’aurais pas dit cela il y a quinze ans – il me coachait déjà en cadets et c’était parfois explosif – mais désormais je trouve cela vraiment chouette! Il faut dire qu’avec son parcours pro – dix-sept saisons en première nationale -, il sait comment gagner des matchs!
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
La découverte d’un super club, un comité présent et à l’écoute, une super déléguée et une belle bande de potes sur le terrain et en dehors.
As-tu des regrets?
Nos gestions des fins de matchs qui étaient plus que catastrophiques. Je pense que nous avons perdu au moins six match de moins de trois points.