Michael Hendrick fait le bilan des Bobelins au sein de l’élite provinciale. Interview.
Michael, comment juges-tu la saison qui vient de s’achever?
Elle est déjà terminée et avec des regrets. Nous avons vécu une saison compliquée avec une toute nouvelle équipe suite aux nombreux départs. Nos résultats ne reflètent malheureusement pas le potentiel de notre équipe et je ne pensais pas que nous serions en danger pour effectuer la bascule.
Le maintien n’était pas votre objectif inital?
Non, pas du tout. Nous avons longtemps été en danger et menacés par la descente. C’est une pression énorme de jouer en sachant que si nous ne gagnons pas, ce sera compliqué pour la suite. Heureusement, nous avons remporté de gros matchs afin de nous placer dans le ventre mou de la division.
La deuxième partie de tableau a semblé particulièrement disputée cette année.
La P1 avait un gros niveau cette saison. Toutes les équipes pouvaient perdre contre tout le monde mais, pour moi, Ensival et l’Etoile Jupille étaient tout de même largement au-dessus du lot.
Qu’as-tu pensé de tes prestations?
J’en suis un peu déçu. Je ne suis pas un grand scoreur mais j’aime faire marquer mes coéquipiers et bien jouer en défense pour partir en contre-attaque et claquer un gros dunk (rires).
Quels furent les moments forts de ce championnat?
Tout d’abord, l’arrêt brutal du championnat suite au coronavirus. Ensuite, le niveau incroyable de la division qui s’élève chaque saison. Cela devient vraiment un challenge pour un jeune joueur comme moi.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
De jouer avec mon ami Maxime Pluys – avec qui, depuis des années, j’avais très envie de jouer – et d’avoir fait de super rencontres, notamment François Huby et Lucas Grandry.