Avant d’aborder une nouvelle saison pour laquelle Ensival visera ouvertement la montée, Vincent Louis revient sur la campagne réussie de sa formation en P2A. Interview.
Vincent, que retiens-tu de cette dernière saison ?
Nous avons réussi une bonne saison malgré notre très mauvais départ: zéro sur trois. Nous avons perdu des matchs contre des équipes de bas de tableau mais nous sommes tout de même parvenus à finir à la deuxième place en P2, un excellent résultat car nous savons tous que cette année, la P2 était d’un très bon niveau.
Cette deuxième place était-elle votre objectif initial ?
Non, en début de saison personne n’aurait cru que nous finirions sur la seconde marche du podium. Nous pouvons être contents mais, personnellement, j’aurais voulu terminer en tête et être champion. Comme notre P1 est montée en régionale, nous allons nous concentrer la saison qui arrive pour faire mieux encore. En espérant ne pas nous faire à nouveau stopper dans notre élan par un cas de force majeure (rires).
Tous nos interlocuteurs nous l’ont confirmé: la P2A, c’était du sérieux !
Oui, le niveau y était très costaud, tout le monde pouvait battre tout le monde et ce n’était pas évident de gagner des matchs de plus de vingt points, sauf contre les lanternes rouges. Ce qui était sympa, c’était de retrouver ceux contre qui nous jouons chaque année comme les copains d’Aubel et ceux de Pepinster avec qui nous nous tirions la bourre pour la deuxième place.
Tu n’évoluais plus qu’en P2 lors de cette dernière saison. Comment juges-tu tes prestations ?
Je n’ai pas fait une trop mauvaise saison, je termine avec une moyenne de dix points par match. Même si je sais que je peux faire beaucoup mieux, ce n’est pas facile de rivaliser avec mes stars Boris Fays et mon cousin Stéphane Mourant à l’aile (rires).
La finale de la Coupe, cela restera le moment fort de cette saison tronquée ?
Oui, tout le monde en rêvait de cette finale au Hall du Paire. Nous ne pouvons qu’être heureux de nous y être hissés et, surtout, d’avoir fait la fête comme il se doit.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année ?
L’ambiance dans le groupe. Tous les jeudis après l’entrainement, les joueurs qui étaient capots le weekend précédents devaient amener un bac. Et il y en a eu des capots (rires) ! Voir Julien Lemaire – qui s’est tapé Comblain-au-Pont un samedi soir – venir voir tous nos matchs m’a bien fait rire. Nous lui avons dit qu’il pouvait venir chez nous parce que je crois que niveau ambiance à Pepinster, il ne s’amuse pas le pauvre (rires).
As-tu des regrets ?
Que la saison ne se soit pas terminée correctement car nous n’avons pas su faire la fête avec notre coach pour son dernier match. C’est dommage, surtout qu’il restait des casiers à terminer.