« Quand il shoote, il frotte les lampes de la salle »

Coach à Tongres, Olivier Macfly s’est aussi occupé de cadenasser la raquette du Esneux d’Hubert Gillotay cette saison.

« Nous étions en ordre utile pour jouer les Playoffs, ce qui est plus qu’honorable et pas mal au vu des circonstances de la saison » rappelle Olivier. « Nous terminons à la place que nous méritons, nous étions très peu réguliers aux entrainements, ce qui n’était pas des conditions idéales pour le coach. Si l’équipe avait été régulière toute la saison, nous aurions joué pour être champions, j’en ai la certitude.« 

Comme joueur, « Mac » a bourlingué dans plusieurs divisions. « La P1, ça joue au basket. Des équipes comme Ensival, l’Etoile, Hannut étaient très agréables à jouer » constate-t-il. « Et nous avons bien constaté que nous pouvions perdre aussi lorsque nous ne respections pas les plus petites. »

Forcément, la double casquette du DJ aux casquettes s’est révélée parfois complexes à gérer. « Jongler avec Tongres et Esneux – pour les matchs et les entrainements – n’était pas facile, mais c’était le deal avec le coach, j’avais été honnête dès le départ » reconnait Olivier. « Je pense toujours me donner à 100% quand je joue, ma saison fut donc bonne. L’arrêt brutal du championnat m’a marqué – la santé prévaut sur le reste, bien entendu – et le basket me manque.« 

Cette saison marque aussi la fin d’un cycle chez les Dragons. « C’était super de jouer le dimanche à 14 heures, juste avant les amis de la TDM2. Nous avons fait de belles troisièmes mi-temps » sourit « Macfly ». « Je regrette de ne pas avoir pu fêter notre coach Hubert Gillotay avec qui j’ai passé trois belles saisons. Sa moustache et ses expressions légendaires – telles que « il ne sait pas dribbler mais ça ne veut pas dire charette » ou « quand il shoote, il frotte les lampes de la salle – vont me manquer. C’est une belle personne. »