Cette saison, Boris Penninck avait quitté la D1 pour s’engager avec Gand, en TDM1. L’ancien intérieur de Liège revient sur la saison faste vécue avec son nouveau club.
Boris, comment juges-tu la saison qui vient de s’écouler?
Nous n’avions pas super bien commencé le championnat mais nous nous sommes bien rattrapés par la suite. Il fallait intégrer Anthony Chada et moi-même dans l’équipe mais, au fur et à mesure, nous sommes montés en puissance même si nous aurions pu éviter quelques défaites.
Vous terminez sur le podium et dauphin d’Ypres. Est-ce la place que vous méritez?
Oui, je pense que nous méritons cette deuxième place tant Ypres a joué à un superbe niveau et n’a pas commis de faux-pas. De plus, nous nous sommes hissés en finale de la Coupe des Flandres et nous avons livré une superbe prestation contre Charleroi en Coupe de Belgique.
Après plusieurs années en D1, te voilà en TDM1. Qu’as-tu pensé de cette division?
La division deux est d’un bon niveau. Il y a de très bons joueurs et, surtout, beaucoup de Belges qui sont libres de jouer comme ils le veulent et sans pression. Au niveau de la compétitivité du championnat, tout le monde pouvait battre tout le monde, il n’y avait aucun match où nous pouvions nous relâcher, ce qui nous a d’ailleurs coûté quelques victoires.
Es-tu satisfait de tes prestations?
Oui, à titre personnel, je suis content de ma saison. Je pense avoir trouvé ma place et su m’intégrer à notre collectif. Je pense être un joueur d’équipe avant tout. J’ai eu un petit creux en décembre à la suite du décès de mon papa, cela m’a coupé dans mon élan, mais mes coéquipiers, le staff et la direction ont tout fait pour me soutenir dans ce moment très difficile.
« Un plus grand rôle dans l’équipe »
Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?
Notre match contre Charleroi où nous ne passons pas loin d’une victoire qui aurait eu, pour moi, une saveur toute particulière. Je me souviendrai aussi de notre match à Waregem – un des grands rivaux de Gand – avec une prestation parfaite et une victoire de 48 points. Je ne crois pas que cela ait souvent eu lieu contre une grosse écurie.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
J’ai particulièrement apprécié l’accueil qui m’a été réservé à Gand. Que cela soit mes coéquipiers, le staff ou la direction, ils ont tout fait pour me donner la confiance nécessaire et m’intégrer au mieux.
Qu’est-ce qui a changé pour toi en redescendant d’une division?
C’est beaucoup moins de pression, nous jouons plus libérés. Le rythme est complètement différent, me permet de profiter davantage de ma famille et je joue aussi un rôle bien plus important dans l’équipe.
Lorgnes-tu sur un retour en D1 ou as-tu plutôt évacué cela de ton esprit?
Non, je suis content de mon choix d’évoluer en D2. La D1 a de plus en plus de mal à survivre et c’était peut-être le meilleur moment pour redescendre en TDM1. C’était un choix mûrement réfléchi, qui me permet d’avoir un rythme différent et d’avoir trouvé un boulot chez Unilever à Anderlecht.
Crédit photo: Philippe Collin