Auteur d’une excellente campagne, William Robeyns a prolongé son bail avec le Brussels. Le Liégeois est également particulièrement actif face aux questions sanitaires en cette période trouble que traverse le monde.
Cette saison fut plus que mouvementée pour le Brussels: résultats sportifs décevants, départ de Serge Crèvecoeur pour Gravelines-Dunkerke, fin abrupte de la compétition et interrogations sur la poursuite du club au plus haut niveau. Dans ce contexte, William Robeyns a livré une campagne consistante, s’affirmant encore davantage comme un excellent élément de l’EuroMillions Basketball League. Des prestations qui ne sont pas passées inaperçues et qui permettent au Liégeois de prolonger son bail avec le Brussels – qui poursuivra en D1 mais avec un budget réduit – pour la prochaine saison. « Le Brussels est un club qui possède un excellent équilibre entre le côté familial et le côté professionnel. Cela m’a permis de m’épanouir ces deux dernières années et mon choix de prolonger fut donc vite fait » nous confie-t-il. « Les attentes seront simples: ce sera une année de transition pour le club. Nous viserons une qualification pour les Playoffs et aller aussi loin que possible dans ceux-ci sera notre objectif premier. »
On entend souvent que les sportifs professionnels sont déconnectés de la réalité. Si cela peut parfois s’avérer véridique dans certains sports, c’est moins le cas des basketteurs. Depuis le début de la pandémie, William a lancé un groupe facebook pour alerter des dangers du Covid-19, partager des informations judicieuses et des conseils en naturopathie et, parfois, pousser la chansonnette – à la guitare! – avec un indéniable talent. « J’ai eu une expérience personnelle – par le biais de produits naturels – face aux maladies qui s’est avérée très prometteuse. Beaucoup de témoignages identiques et d’études scientifiques viennent appuyer ces expériences. A défaut de ne pas l’avoir fait avant à « grande échelle » sur les réseaux, je me suis dit que c’était judicieux d’informer mon entourage sur l’effet préventif et destructeur que peuvent avoir les huiles essentielles, entre autres, sur un virus » nous explique-t-il.
Le shooteur du Brussels développe son analyse. « Si nous observons les choses négativement, cette crise est assez catastrophique. Mais si nous comparons avec le paludisme, une maladie fortement répandue en Afrique et aussi causée par un virus, nous sommes dans de très bonnes conditions. Je pense que c’est justement le moment de se poser des questions comme: pourquoi laisser l’Afrique depuis des années dans une m**** pas possible face à un virus alors qu’ici, en quelque mois, nous résoudrons le problème ou que nous parvenons à débloquer des milliards pour reconstruire une cathédrale? C’est en se posant de telles questions, en obtenant des réponses et en tirant des leçons de ce que nous traversons que nous pourrons avancer de manière un peu plus intelligente. Nous sommes tous connectés et tant que les problèmes du monde ne seront pas résolus, cela nous retombera dessus à chaque fois. Nous en avons la preuve actuellement » avance-t-il. « Ce qui me chagrine, c’est de voir l’effet négatif que peut avoir cette crise sur certaines personnes ou, simplement, le manque de remise en question. Car si nous en sommes là, c’est bien à cause de nous avant tout. » Et de conclure sur une note plus positive: « Je suis toutefois agréablement surpris par une certaine prise de conscience qui se manifeste. J’espère que se développera davantage au fil des jours.«