En cette période de confinement, je vous propose de voyager par l’écrit de Huy à Saumur en transitant par une commune traversée par la « route de la vallée »… Pendant ce temps, Daniel Goethals démontre de nouveau qu’il est une belle et bonne personne. Ce sont les infos (pascales) d’EMCE.
Big Dan a un cœur « gros-comme-ça » et il le prouve encore
Quand il entreprend quelque chose, Daniel Goethals ne le fait jamais à moitié. Ces derniers jours, il s’est souvenu qu’il possédait pas mal de maillots dans une vieille caisse. Via les réseaux sociaux, il a décidé de les vendre afin d’apporter sa petite contribution à la lutte contre le virus. En 24 heures, le coach de Neufchâtel (Sui), confiné à Braine-le-Comte, a récolté 2100 euros. Somme qu’il divisera en deux pour les offrir respectivement aux hôpitaux de Gosselies (proche de son domicile) et de Hornu, sa région natale. Une fois de plus, « Big Dan » force le respect.
Que sont-ils devenus ? Mo Smith, ex-Union Hutoise
On est en plein exercice 2002/2003 et l’Union Hutoise lutte pour s’ouvrir les portes de la D1. L’inoubliable président La Martina et le manager du cru, Christian Lemaire (eh oui), décident de frapper un grand coup à la trêve hivernale. Ils engagent le très réputé Mo Smith (1,98 m). Cette vraie boule de nerf a ainsi déjà roulé sa bosse à Limoges, au Mans et à Strasbourg (excusez du peu !) mais aussi, à Namur et Houthalen. Au printemps, les Mosans arrivent à leurs fins… Sur ces entre-faits, le gaillard file à Willebroek. Renseignements pris, il semblerait qu’à l’heure actuelle, Mo Smith (54 ans) soit le head coach de la phalange féminine du Flagler College (D2 universitaire).
Terrain extérieur : on y pratiquait un basket « engagé »…
Après le crochet d’Ampsin, je peux vous assurer que l’on jouait à un tout autre haut niveau sur le terrain proposé aujourd’hui. A propos de ce club, l’anecdote que m’a contée un de ses comitards : « Un jour, nous n’étions que cinq dont Tony qui accusait un léger retard mental. D’aucun apport en attaque, le coach lui demande dès lors de ne pas lâcher d’un pas le n°7, le meilleur marqueur d’en face. Arrive le repos et pas de Tony… il était assis à côté du n°7 dans le vestiaire adverse. » L’indice : le long de la route de la vallée…
Pâques (principautaires) à Saumur
Avant un (drôle) de week-end prolongé, une brève de circonstance… Est-ce une coïncidence ? Toujours est-il que le basket principautaire a souvent été à l’honneur, à ce moment de l’année, du côté de Saumur. Cette sous-préfecture du Maine-et-Loire est réputée pour son « Cadre Noir » (équitation), ses vignobles et son tournoi pascal. C’est ainsi que la saison passée, la sélection masculine des U15 de l’AWBB survolait la compétition : 62-29, en finale, aux dépens du Bade-Wurtemberg (All). Avec aux manettes, Vincent Trinon (photo). A noter encore qu’en 2016, la mascotte locale était vêtue de rouge, jaune et noir en hommage aux victimes des attentats de Bruxelles. Bien avant (fin des années ’80), les Pepins étaient des grands habitués des lieux. Tant sur le terrain que dans les caves. Mon ami, Denis Esser, s’en souvient encore comme si c’était hier…
Michel CHRISTIANE