Avant de prendre la direction de Liège Basket, Gael Colson fait le bilan de la saison de LAAJ en R1. Interview.
Gael, comment juges-tu cette dernière saison de LAAJ en R1?
Je ne vais pas la juger bonne vu qu’elle s’est – à juste titre – arrêtée mais que nous avons été envoyé en R2 sans même pouvoir essayer de la terminer convenablement. C’est ainsi, nous n’avions qu’à réagir avant…
Vous occupiez la dernière place au moment où la saison fut stoppée. Ce n’était bien évidemment pas votre objectif initial.
Nous aurions du avoir quelques victoires supplémentaires et ne pas être descendants mais avec tous les blessés que nous avons eus, ce fut très compliqué.
Qu’as-tu pensé de ce championnat de R1?
C’était un championnat très relevé. A part Gembloux qui était vraiment au top, tout le monde pouvait battre tout le monde et il y a eu beaucoup de surprises.
A titre personnel, es-tu satisfait de tes prestations?
Je pense avoir répondu positivement tout au long de la saison même s’il y a toujours des hauts et des bas. J’ai toutefois réussi à passer au-dessus de pas mal de choses.
Quels furent les temps forts de cette campagne 2019-2020?
Tout d’abord l’arrêt du coach et de l’assistant – et Jérôme Giebens qui s’est fait virer en même temps. Cela fut un gros choc pour tout le monde même s’il faut reconnaître que cela s’est bien passé par la suite. Cela faisait beaucoup pour un groupe qui n’était déjà pas au mieux et qui venait de perdre au buzzer contre Sainte Walburge. Cela ne fut pas simple à gérer.
Nourris-tu de regrets?
Bien sûr car Jupille est un club que j’aime car j’y ai beaucoup joué – en jeunes et en seniors – et auquel je suis attaché et le quitter ainsi, brusquement, sur une descente me fait mal. Mais humainement, j’ai rencontré de belles personnes avec qui j’ai créé de vraies amitiés et c’est cela qui est beau, malgré tout.