Mayron Wilkin revient sur la saison difficile vécue par Verviers en TDM2A.
Mayron, comment juges-tu votre première saison en TDM2?
Ce fut une saison difficile et ne pas avoir pu la terminer est encore plus difficile. Personnellement, je suis content de pas mal de nos résultats mais un peu déçu du mois de janvier lors duquel nous connu un véritable « trou ».
Comme le craignaient les observateurs, vous avez terminé à la dernière place.
Nous ne visions pas cette dernière place mais c’est celle que nous méritons. Ce que nous ne méritions pas, par contre, c’est de terminer avec zéro victoire.
Qu’as-tu pensé de cette TDM2A?
Le niveau de la D3 n’est pas un cran au dessus de la R1 mais bien deux ou trois. Le niveau et le professionalisme des clubs flamands augmentent la difficulté d’évoluer à cet échelon.
Comment qualifies-tu tes performances?
Il m’a fallu un temps d’adaptation. J’ai haussé mon niveau de jeu en deuxième partie de championnat mais le collectif demeure le plus important et une bonne saison collective est plus importante qu’une bonne saison personnelle.
Quel fut le moment marquant de cette campagne?
Il n’est pas positif: c’est l’accident de voiture de nos coéquipiers. A ce moment-là, l’équipe a changé et nous avons joué à fond pour nos coéquipiers blessés les trois ou quatre matchs de la première partie de saison.
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
J’ai vraiment apprécié évoluer sous le coaching d’Antoine Braibant. C’est un avis personnel mais il est humain et il a fait de très bonnes choses avec nous cette année. Je lui souhaite le meilleur pour la suite.
Nourris-tu des regrets?
Oui, de n’avoir gagné aucun match. Je ne demandais pas dix victoires mais juste une histoire de faire une fête.