A Ans, on est passé par toute la gamme des émotions en une semaine. De la joie d’avoir vaincu Atlas Jupille à la déception suite à la défaite dommageable à Beez, un concurrent direct. Si la situation est complexe, le groupe de Nicolas André possède les ressources pour se sauver et continuer l’aventure en R1. Errol Koçur se penche sur le cas de son équipe.
Errol, déçu de cette défaite à Beez?
Très clairement oui. D’autant plus après notre bonne prestation à Atlas et la confiance que nous avions pu en retirer.
Et tu n’as pu aller aider tes coéquipiers là-bas…
Non et je le regrette mais des raisons professionnelles m’ont empêchées de pouvoir être aligné.
Vous avez dû en parler, que s’est-il passé à Beez?
Apparemment, l’équipe a manqué d’envie et de fighting spirit. Tout le contraire de mardi contre Atlas! Nous sommes lucides, nous savons que nous devons être à 100% et jouer pendant quarante minutes, avec une intensité accrue, si nous voulons gagner des matchs.
Le maintien est-il encore possible? Y croyez-vous?
Bien sûr que nous y croyons. Certes, notre bilan comptable ne plaide pas en notre faveur mais les carottes sont loin d’être cuites. La saison est encore très longue. Toutefois, si nous voulons nous sauver, il va falloir battre de gros morceaux et réaliser des exploits, cela va sans dire. Mais, en basket, tout est possible et c’est ce qui fait la beauté de ce sport que nous aimons tant.