Vainqueur de Liège Atlas mardi, Ans affrontait Beez ce weekend. Une superbe occasion de dépasser l’adversaire du jour au classement et d’enchainer par une seconde victoire. Malheureusement pour les Liégeois, ils ont sombrés dans le Namurois, s’inclinant 88 à 69. Stéphane Mossay revient sur cette rencontre.
Stéphane, pas trop déçu de cette défaite?
Oh que si, et même plus que cela! Mardi, contre Atlas, nous nous battons, nous donnons tout et nous nous imposons, à l’inverse de ce weekend contre Beez.
Qu’est ce qui explique cette déroute à Beez?
Nous n’avons montré aucune envie, aucune hargne. Nous devions les prendre directement à la gorge. Or, au contraire, nous étions bien trop mous, comme si ce match ne revêtait pas un enjeu capital. Pourtant, s’il fallait gagner un match, c’était bien celui-là! Et puis, j’ai du mal à comprendre que certains baissent les bras à cinq minutes de la fin, comme si c’était fini. Il faut se battre de la première à la dernière minute, peu importe ce qu’affiche le marquoir! C’est d’autant plus décevant que de nombreuses personnes avaient fait le déplacement jusque là pour nous encourager.
Tu crois encore au maintien?
Le championnat est encore long et, en basket, rien n’est joué avant le coup de sifflet final. Toutefois, c’est évident que c’est de plus en plus dur. Nous devrons créer des surprises si nous voulons espérer nous sauver. Je reste persuadé que si nous jouons unis (ndlr: il insiste bien sur ce terme) et avec de la hargne de la première à la dernière minute, nous pourrons gagner quelques matchs. Mais cela va être très compliquée. Wait an see…
