Alors que Braine affronte ce soir Polkowice et que Waregem a annoncé ne plus poursuivre en première division la saison prochaine, il est temps de revenir sur des déclarations du Président brainois, Jacques Platieau, qui ont interpellé.
Sur la page Facebook du club, son Président, Jaques Platieau, milite en faveur d’un championnat à 8 équipes et fustige l’effet néfaste d’internet et du streaming.
« Il est plus que temps que les fédérations nous construisent un championnat à 8 équipes, il est temps qu’ils osent, tout simplement » écrit-il. « Les retransmissions internet nous tuent. Des milliers de téléspectateurs suivent nos rencontres en live ! Fantastique sauf que c’est invivable pour un club puisque nous n’y gagnons strictement rien alors que nous produisons l’événement (avec le soutien de nos amis des Spirous). L’Euroleague, parlons-en. C’est génial qu’au 24 janvier, un petit club belge a encore toutes les chances de se qualifier. Inouï. Juste une simple illustration. Mercredi, nous jouerons face aux championnes de Pologne, dernière du groupe mais qui ont les moyens de se déplacer en jet privé pour leurs rencontres à l’extérieur … Qu’un club belge soit encore en lice à ce stade, c’est simplement extraordinaire. S’il y a une qualification à la clé, il s’agira d’un exploit avec la possibilité de revivre l’impensable, ce que nous avions vécu en 2015 … Certes, tout est loin d’être facile et parfait, on ne peut que continuer à s’améliorer mais tenant compte de notre minuscule budget, chaque semaine, l’équipe réalise des exploits incensés, pas toujours récompensés mais bien réels. Alors oui, on y croit, à la victoire de mercredi (ce n’est pas fait encore !) et puis celle pas forcément nécessaire du mercredi suivant face à Prague. Mais surtout, on compte sur vous le 31/1 pour venir encourager les filles au stade. On l’a répété, derrière votre écran, elles ne vous entendent pas et un club ne peut progresser sans ses supporters avec l’équipe. On ne se plaint pas, on veut seulement continuer à grandir et promouvoir ce sport qu’on adore, qu’il soit joué par des messieurs ou des dames … Elles comptent sur vous !«