Mal embarqué en TDM2 avec Belleflamme, Maxime Clavier s’interroge sur l’avenir. Rester dans son club de toujours ou découvrir de nouveaux horizons? Entretien.
Maxime, pour tous ceux qui suivent le basket liégeois, tu es indissociable de Belleflamme. Pourtant, ton avenir pourrait-il se situer ailleurs qu’à l’ABC Arena?
C’est la première année où je doute un peu. Je ne sais pas si le coach va rester, si notre capitaine va rester et si mes amis vont continuer à Belleflamme… De plus, je vais acheter une maison juillet – je ne sais pas encore où – et j’ai aussi beaucoup de boulot maintenant. C’est fini la glandouille à l’école désormais (rires). Et les jeunes me prennent aussi beaucoup de temps. Ce sera donc la première fois que je me dois d’écouter les propositions qui pourraient me parvenir.
Ton club de Belleflamme conserve-t-il la priorité?
Belleflamme est mon club de toujours donc, si le projet du club me plaît, cela ne fera aucun doute que j’y resterai. Mais c’est encore flou pour l’instant. J’aimerais retrouver un peu de plaisir, le plaisir de gagner surtout. Ce n’est pas toujours facile non plus d’entendre que les gens pensent que je joue parce que mon père est le coach. Alors que je « ramasse » la plupart du temps (rires).
Quel projet pourrait te séduire?
Je n’ai pas de projet spécifique, juste le besoin de m’épanouir sur le terrain, de me sentir concerné et important, notamment en dehors du terrain. Même si nous devions descendre avec Belleflamme, je ne regarde pas le niveau. Je ne veux juste plus perdre. J’espère donc avoir un beau projet à Belleflamme et garder mes amis comme coéquipiers. Mes choix seront en relation avec ceux de mon coach et de mes amis. J’ai déjà eu un ou deux contacts pour l’instant mais je n’y ai pas trop réfléchi car j’attends de connaitre les ambitions de mon club de toujours.