Après une entame de championnat compliquée et un changement d’entraineur, Modave réalise une belle remontée en P2B. Avec une belle victoire face à Amay le weekend dernier et un choc à venir ce dimanche à Wanze, il était temps de faire le point avec l’entraineur de Modave, Gaëtan Di Bartoloméo.
Gaetan, vous avez remporté une grosse victoire à Amay le weekend dernier. Qu’est-ce qui a fait la différence lors de cette rencontre?
Nous avons saisi Amay à la gorge dès le début. Par rapport au match aller, nos adversaires ont du se poser des questions, c’était le jour et la nuit. Défensivement, nous avons été excellents. Nous sommes restés soudés et la mentalité de nos joueurs fut irréprochable. Amay n’a jamais réussi à développer son jeu offensif et cela s’est traduit par une belle victoire contre les quatrièmes, 79 à 60. Mission accomplie.
Ce dimanche, c’est un déplacement à Wanze qui vous attend. Les Wanzois sont en opération maintien. Sur quoi devrez-vous insister pour gagner?
C’est un vrai derby. Ce n’est jamais facile mais nous insisterons une nouvelle fois sur l’aspect défensif tout en espérant que les joueurs puissent se libérer devant. Cette rencontre sera compliquée mais ce n’est pas encore le match de la mort. La saison est encore longue.
« Se pencher sur la formation dans notre région »
Tu parles de match de la mort, c’est donc le maintien qui est votre objectif?
Oui, l’objectif reste inchangé: se maintenir en deuxième provinciale et éviter les matchs à pression en fin de saison. C’est pour cela que nous voulons nous extraire au plus vite de la zone rouge. Les mois de janvier et février seront cruciaux pour nous car nous jouerons des concurrents directs. Parallèlement à cet objectif, nous préparons la prochaine saison, ce qui n’est pas forcément simple car nous sommes dans une région pauvre au niveau basket.
C’est-à-dire?
Chaque année, les équipes provinciales éprouvent des difficultés pour boucler la composition de leurs effectifs. Il est vraiment indispensable que les clubs de la région se focalisent sur la formation des jeunes et en saisissent l’importance. Celle-ci est insuffisante actuellement, et la relève n’est pas là.