Grosse affiche ce vendredi soir dans la salle du Collège Saint Louis. Les Collégiens reçoivent NeufChâteau, solide deuxième du championnat et qui présente le même bilan que les locaux: dix victoires en quatorze rencontres. Nous avons fait le point avec Tom Ventat.
Tom, tu es actuellement blessé…
Oui, je suis actuellement en rétablissement d’une rupture des ligaments croisés. J’espère pouvoir revenir début avril afin d’avoir quelques matchs dans les jambes pour aborder les Playoffs. Mais pour l’instant, je suis contraint d’observer les matchs depuis le banc.
Sur quoi devrez-vous insister pour vous imposer face à Neufchâteau?
Primo, il faudra que nous soyons concentrés à chaque entame de mi-temps, ce qui passera obligatoirement par deux échauffements bien menés. C’est ce qui nous avait fait défaut au match aller, où notre équipe avait dû se relever d’un 16 à 2 initial et avait concédé un fatal 26 à 7 au retour des vestiaires. Secundo, nous ne devrons pas nous gargariser et croire que le match est plié si nous sommes dans un bon jour. Cela avait failli nous porter préjudice contre Andenne (le reportage de la rencontre est ici). J’estime que si nous voyons une équipe soudée en attaque, et encore plus en défense, Neufchâteau est à notre portée!
Comment se sent le groupe?
Les gars veulent relever la tête après les deux défaites subies dans le fin fond du Hainaut. Nous sommes invaincus à domicile et devons le rester.
Vous étiez déforcés à Maffle, ce sera encore le cas ce soir?
Non, David Kalut et Adrien Lozina seront en tenue.
Une promesse surprenante de l’entraineur
Ambitionnez-vous de rejoindre l’échelon supérieur?
Comme lors de notre folle aventure en deuxième provinciale l’an dernier, l’objectif fixé par le club en début de saison était le maintien. Mais, petit à petit, nous nous étions installés dans le haut du classement pour finalement décrocher le titre. C’est plus ou moins le même scénario que nous vivons cette saison, dans une série pourtant compliquée et où la hiérarchie n’est guère respectée. Nous voulons tous accrocher les Playoffs et puis tout donner lors de la dernière ligne droite, en mai. Le chemin est certes encore long, mais nous y pensons, d’autant plus que notre entraineur nous a fait une formidable promesse si nous parvenons à nous hisser en R1.
Quel genre de promesse vous a-t-il faite?
Je ne peux la dévoiler, disons qu’il s’agit d’un engagement capillaire (rire).
Tu parlais des spécificités de votre série, c’est vrai que c’est assez particulier…
Oui, neuf équipes se tiennent à deux défaites de différence. Tout peut donc changer très vite, en bien comme en mal!