Une semaine après la conclusion finale emballée sur les Champs Elysées, il est temps de revenir avec Nicolas Gustin sur cette passionnante édition du Tour de France.
Le Tour de France s’est achevé dimanche dernier par un sprint victorieux de Caleb Ewan sur la plus belle avenue du monde. L’Australien offrait ainsi un nouveau bouquet à l’équipe Lotto, particulièrement en vue lors de cette édition. L’autre équipe belge, Deceuninck-Quick Step fut également parmi les formations les plus impressionnantes avec, notamment, Alaphilippe, vainqueur d’étapes à deux reprises, longtemps maillot jaune et finalement cinquième du général et super-combatif du Tour.
Pour le maillot jaune, c’est Egan Bernal qui, devant de nombreux supporters ayant fait le déplacement jusqu’à Paris, faisait frémir de plaisir tout un pays. « La Colombie attendait cela depuis longtemps!« , s’exclame Nicolas Gustin. « Il va falloir être costaud pour déloger Bernal de son trône dans les années à venir.«
Un vainqueur inédit, des coups de panache et des coups du sort, des Belges dans la lumière, un réel suspens: ce Tour de France aura ravi les amateurs de la petite reine. « Ce fut le plus beau de ces dix dernières années » nous confirme Nico. « En tant que Belge, je ne peux que me réjouir des victoires d’étapes de légende, des compatriotes dans les échappées et des équipes belges à l’offensive. Quatre bouquets pour Lotto, deux et de nombreux jours en jaune pour QS et Wanty qui fut constamment à l’attaque. Que du bonheur.«
Cette édition fut animée par un homme, un mousquetaire des temps moderne dont l’épopée en jaune a émoustillé les fanas d’un cyclisme généreux, fait de bravoure et de panache, de sacrifices et d’exploits. « Ce tour fut différent grâce à un homme: Alaphilippe! » corrobore le joueur de Huy. « S’il n’avait pas résisté aussi longtemps, Ineos aurait sûrement obtenu le leadership plus tôt et aurait contrôlé la course comme à l’accoutumée. Mais cette fois, il y a eu du suspens jusqu’à la fin! Et pour finir, il n’y a qu’à regarder les noms des vainqueurs d’étapes – Nibali et Quintana par exemple – pour s’apercevoir qu’on a eu droit à un beau spectacle. » Vivement l’année prochaine!